L’Association Mise en Valeur des Auteurs Haïtiens : vers la tenue d’une foire du livre ce 23 avril
2 min readL’Association Mise en Valeur des Auteurs Haïtiens organise au cours de la journée du 23 avril 2022 une foire du livre au local du Collège Canado Haïtien autour du thème : « Développons l’art et le goût de la lecture ». Les jeunes, les grands, les vieux, surtout les amoureux du livre sont attendus à cette activité ayant une portée intellectuelle.
Kervens Pierre PECK, l’un des instigateurs, s’est entretenu avec la rédaction du Journal Le Quotidien News pour partager ce qui devrait ressortir lors de cette foire du livre fixée pour ce 23 avril au Collège Canado. En effet, il a fait savoir que l’activité comprend plusieurs phases. La première, une exposition de livres, cette dernière comprendra 16 auteurs haïtiens dont la plupart sont des jeunes plumes. Dans cette optique, il cite des noms comme Stacy L. Jean, Olivier Altidor, Douglas Zamor que les lecteurs auront à découvrir.
La deuxième phase, dit-il, est la phase où ils auront à accueillir un invité d’honneur qui est l’écrivain Claude Bernard Serant. Une partie de la journée sera consacrée à un panel au thème même de la journée « développons l’art et le goût de la lecture », où trois personnalités auront à intervenir : Frantz Duval, rédacteur en chef du journal Le Nouvelliste, Dangélo Néard et Anicile Maitre, tous deux journalistes, évoluant dans le domaine de l’écriture. À la fin, poursuit-il, une partie culturelle est prévue, où le public pourra compter sur la présence d’un Disque Jockey (DJ).
Comment est née l’Association Mise en Valeur des Auteurs Haïtiens ?
M. Peck explique les optiques de cette association. L’objectif principal de cette dernière, dit-il, c’est de créer un espace de connaissances pour la jeunesse haïtienne. Il a aussi raconté au journal les débuts en 2019 de Mise en Valeur des Auteurs Haïtiens. M. PECK, en classe de terminale, travaillait sur un site internet et a voulu faire la promotion pour le livre d’une amie. De là est née une idée d’une bibliothèque virtuelle. Bien que le site internet n’est pas encore à jour, après l’activité toute personne désirant se procurer d’un livre quelconque pourra les contacter sur leur page Facebook et Instagram.
Du côté du soutien financier, M. Peck explique qu’ils n’ont pas reçu de sponsors, seulement des publicités à travers des medias en ligne. De ce fait, l’activité est payante, 600 gourdes pour deux personnes et 400 gourdes pour une personne. Plus loin, M. Peck a profité pour faire ressortir les attentes de l’association pour les jours à venir : avoir une visibilité, rassembler des jeunes autour du livre mais aussi implanter d’autres projets ayant rapport à ce dernier comme des clubs de débat, de lecture et d’écriture.
Danie Charlestan