Henrique Orvil, l’analyse du beau dans l’excellence de la rédaction !
3 min readOh, cette liaison entre l’âme et l’art de l’écriture ! L’élégance de la plume et le parcours du présentateur Faber Henrique Orvil, sont à découvrir dans ce nouveau numéro de portrait du journal Le Quotidien News.
Jeune journaliste depuis bientôt trois ans, Henrique Orvil, l’homme dont l’imagination exalte la splendeur et la délicatesse de l’art d’écrire, ne voit que passion dans l’exercice de cette noble profession. Ses textes d’analyses réalisés sur la réalité du football haïtien font de lui un collaborateur remarquable, que ce soit à la Radio Nationale d’Haïti (RNH) ou à Info Sport Haïti, où il prête ses services comme Rédacteur en Chef Adjoint. Humble, respectueux et doté d’un tempérament volcanique, il est celui qui voit et expose les faits constatés avec une plume aiguisée à l’écoute des « directives de son âme », dit-il.
Henrique Faber Orvil, de son nom complet, est l’un des rares journalistes de sa génération à avoir un œil précautionneux sur la pratique du sport roi en Haïti. Ses innombrables articles, qui traitent toujours des sujets sensibles souvent négligés par d’autres, constituent le socle de cette réputation de légende qu’il a acquise. Lors des élections devant conduire le Dr Yves Jean Bart pour un sixième mandat à la tête de la FHF, le responsable de la communication de la FHB, ayant occupé une place prépondérante dans la cellule de communication du Tempête Football, avait clairement pris position en présentant un article titré « On ira aux élections ! » qui avait objectivement critiqué les deux acteurs en question.
« J’écris pour plaire à mon âme, non pas pour le plaisir d’un dirigeant », martèle l’ancien de l’ISNAC. De temps à autre, sur les réseaux sociaux, il lui arrive de secouer fort la branche avec ses articles qui dénoncent la mauvaise conduite des arbitres, le règne d’Yves Jean Bart à la tête de la FHF. En dépit des difficultés rencontrées, Henrique continue tout de même d’espérer que ses textes peuvent se révéler utiles pour les acteurs du milieu sportif et aussi pour la société haïtienne car ils ne résument pas qu’au sport, ils portent aussi sur d’autres sujets de société comme ça a été le cas lors de son expérience à Ayibo Post.
À la Radio Nationale d’Haïti où il était co-animateur d’une émission sportive avant l’arrivée de la Covid-19, il captait l’attention de tous. Ses analyses et sa façon de décortiquer le jeu lui attiraient pas mal d’auditeurs. La compétence, le talent, la capacité et l’habileté dans l’exercice de son rôle, façonnent en majeure partie le package intellectuel de l’ex-burdien.
Étant étudiant en Droit à la Faculté de Droit et des Sciences Économiques de l’Université d’État d’Haïti (FDSE), il s’adonne aussi à d’autres disciplines, notamment la philosophie, car, féru de lettres, hormis son passage à l’Institut Français d’Haïti (IFH), l’un de ses principaux objectifs est de décrocher un master II en Lettres Modernes et poursuivre une carrière d’enseignant qu’il a déjà débutée cette année au Collège Saint François d’Assise en tant que professeur de Sciences Sociales au niveau du Fondamental.
Sa polyvalence est un atout pour sa réussite. Hormi ses articles, le natif de Delmas est aussi écrivain ; il a déjà publié récemment deux textes (Un départ ravageur, Ô Revoir Femme), tous deux à caractères mélancoliques. Ces deux poèmes lui ont valu une certaine notoriété en très peu de temps et a également confirmé que son talent dans le domaine de l’écriture est sans égal.
« J’essaierai de contacter certains rédacteurs pour voir dans quelle mesure nous pouvons, ensemble, structurer le domaine afin que ceux qui ont mal intégré le journalisme puissent obtenir notre aide »,conclut-il.
Josué Benjamin