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Maxence Bradley explore le terroir avec sa caméra

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Après plus de 20 ans de carrière, Maxence Bradley, continue d’explorer le terroir avec son appareil photo. Le québécois se plaît à faire des prises les plus fascinantes que les autres. «Les haïtiens adorent se faire prendre en photo, ils sourient à chaque prise », raconte le photographe et réalisateur Maxence Bradley, lors d’une interview accordée au journal Le Quotidien News.

«Je fais de la photographie depuis l’Université. J’avais 20 ans quand j’avais commencé », conte Maxence Bradley, photographe et réalisateur québécois. À l’époque, il étudiait le septième art à l’Université du Québec à Montréal. « Parallèlement  au cinéma, j’ai appris à connaitre les rouages de la photographie », déclare M. Maxence qui n’a pas cessé de se perfectionner davantage.

M. Maxence a déjà  réalisé plusieurs longs métrages dans sa carrière. « J’ai tourné des films au Nicaragua. J’en ai tourné également ici en Haïti avec Ciné Institute que je dirigeais à Jacmel de 2014 à 2016 », avance M. Maxence qui a produit sa première œuvre  en tant que réalisateur, Nostradamos, court métrage paru en 2011. Il a aussi participé à la production des films Next Floor de Denis Villeneuve, et Triptyque de Pedro Pires.

«Haïti est un pays de contraste, un pays riche en couleur, ce qui enrichit l’esthétique de l’image », enchérit le spécialiste en image qui, à en croire ses mots, est épris de la culture des haïtiens. « Ils sont souriants les haïtiens, ils adorent voir leur image » confie Maxence. Il s’amuse bien à faire des prises auxquelles on ne s’y attend pas. Avec son appareil photo il explore le terroir, que ce soit dans le littoral en capturant les pêcheurs, les pisciculteurs, que ce soit en plein cœur de la métropolitaine, en archivant la réalité des stations de transport en commun.

Sans aucun engagement conjugal, Maxence Bradley est bel et bien un explorateur qui part à la découverte du monde. « Etant célibataire, on est beaucoup plus libre à partir à la conquête de belle prise », explique Bradley. La passion qu’il y met, séduit de nombreuses organisations dont les Nations-unies, Fon Koze entre autres. Après plus de vingt ans de carrière, le photojournaliste de Jako Média Haïti entend écrire un livre mettant en valeur le métier de la photographie qui selon lui, peine à être apprécié à sa juste valeur. « Après les Caraïbes, je rêve de me rendre dans le Nord dans l’océan glacial Arctique à la découverte d’une nouvelle aventure », espère l’orfèvre en art visuel, Maxence Bradley.

«Au cours des dernières années, Maxence Bradley a signé quelques courts métrages en plus d’avoir été le producteur exécutif du film Triptyque de Robert Lepage et Pedro Pires. Or, Bradley a décidé de prendre les rênes d’une école de cinéma en Haïti. Il nous explique pourquoi En janvier 2014, Maxence Bradley s’est rendu à Jacmel, en Haïti, afin d’enseigner la production au Ciné Institute. Après six mois de travail, il était tellement enchanté par cette expérience qu’il a décidé d’y retourner au moins un an, peut-être deux, afin de prendre la direction de l’école », a écrit la Presse CA.

«Jacmel est la capitale culturelle du pays et on y trouve deux écoles, le Ciné Institute et le studio d’enregistrement sonore Audio Institute [appuyé par le groupe Arcade Fire]. Les deux institutions sont en expansion et on avait besoin d’une personne avec une grande connaissance du cinéma, de la production et de la réalisation, pour pousser la Ciné Institute encore plus loin».

Statler LUCZAMA

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