Yogann ap Pedale : la quatrième édition s’annonce époustouflante
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Tout est fin prêt pour la tenue de la quatrième édition de ‘’Yogann ap pedale’’ (YAP), confie Gérald Toussaint. Cette année, les chefs de file de cette initiative appellent déjà la population à la participation massive malgré le contexte actuel de pandémie.
Léogâne se fraie une place cruciale dans les organisations des festivités culturelles dans le pays en focalisant tous les regards sur elle tous les week-end de pâques. Depuis tantôt cinq ans, ‘’Yogann ap pedale’’ (YAP), une initiative qui s’institutionnalise, rehausse l’éclat de la festivité du rara qui fait de la Cité d’Anacaona, un site d’attraction culturelle inégalé.
Le rara pour un léoganais, c’est comme une cellule vitale. Toutes les catégories sociales y prennent part. C’est une périodede fraternité. Des filles et fils léoganais, voulant renforcer la fête,ont pris l’initiative de combler le temps mort du dimanche de pâques avec cette initiative très attractive : ‘‘Yogann ap pedale’’.Les objectifs du YAP n’ont pas changé : renouer avec les pédales pour permettre à chacun de revivre son passé ; offrir une fenêtre sur la vue antique de la ville, sur le passé récent des léoganais et surtout lutter contre les pépins de santé dont l’obésité, les maladies cardiovasculaires, entre autres. Et, c’est à partir de cette ambition que des jeunes d’ici et de la diaspora ont pris cette initiative qui vient consolider le menu des visiteurs et, du coup, amplifier la valeur de cette fête fétiche des habitants de Léogâne.
Pour cette quatrième édition qui arrive dans une semaine, les organisateurs informent avoir déjà pris toutes les dispositions pour que chaque participant puisse en sortir satisfait. Selon Gérald Toussaint, une nouvelle structure participe largement dans l’organisation de cette édition soutenue considérablement par la diaspora haïtienne. Il annonce aussi avoir discuté avec la police et les groupes scouts de la ville afin de mieux coordonner le défilé qui se réalise dans un contexte de Covid-19 et d’insécurité généralisée. M. Toussaint a, par ailleurs, salué la contribution du secteur privé léoganais.
Toutefois, M. Toussaint déplore que bon nombre de la diaspora haïtienne ne puisse pas venir cette année en raison des restrictions mises sur certaines destinations par les autorités de certains pays. Il invite le pays en entier à venir faire cette expérience à Léogâne pour jouir amplement de cette fête culturelle et touristique.Pour y participer, chacun a besoin d’une bicyclette. Cette activité espère mobiliser plusieurs centaines de participants dont la majorité ont longtemps divorcé avec la bicyclette remplacée par la moto.
Daniel Sévère
