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Des partis proches du pouvoir réitèrent leur soutien à Jovenel Moïse

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Dans une note publiée le 4 février en cours, seize partis politiques proches du pouvoir ont exprimé leur soutien à Jovenel Moïse qui n’aspire pas laisser le pouvoir avant l’année prochaine. Dans ce document de positionnement, les structures se disent convaincues que l’article 134-2 n’est pas d’application dans ce contexte, précisant du coup que le mandat du locataire du palais national expirera le 7 février 2022. Ils en ont profité pour appeler les opposants à la poursuite des négociations.

Entre autres partis ayant paraphé le document, on peut noter: Consortium des partis politiques, PHTK, Ayisyen pou Ayiti, Vérité, KID. Ces regroupements, pourtant silencieux depuis les dernières tentatives de dialogue à la nonciature apostolique au début de l’année 2020, sortent de leur observation pour se positionner sur cette crise qui secoue la nation au point de rendre invivable ce territoire. Les partis signataires, sans surprise, expriment leur attachement au régime au pouvoir affirmant que le mandat de Jovenel Moïse prendra fin le 7 février 2022.

Après avoir fait plusieurs considérations historiques allant des élections aux articles faisant polémique, les signataires de la note précisent « que le mandat de Jovenel Moïse prendra fin le 7 février 2022 conformément à l’article 134-1; l’article 134-2 n’est pas d’application dans pareilles circonstances; qu’il y a nécessité de reprendre le chemin du dialogue afin de trouver une issue pacifique et durable à la crise ».Plus loin, les pro PHTK précisent le bien fondé de leurs prises de position un peu tardive : « les partis sous signés constatent que la controverse autour de la fin du mandat du président de la république crée une situation de tension préjudiciable à la stabilité politique, à la paix civile et au bon fonctionnement des institutions républicaines ».

Suite à cette note, ces structures proches du pouvoir désapprouvent les partis de l’opposition et quelques organisations de la société civile qui font flèche de tout bois pour renverser le président le 7 février 2021, s’il ne présente pas sa démission.Attendant cette date butoir qui arrive dans moins de 24 heures, les tractations continuent des deux cotés en vue de maintenir le pouvoir ou d’instaurer un gouvernement de transition.

La Redaction

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