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Entre pseudo- démocratie et vide institutionnel, un troisième choix s’impose, le tabularasa

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Les débats sur le deuxième lundi du mois de janvier déferlent. On ne sait pas vraiment ce qui va se passer. Certaines personnes pensent que 2/3 des sénateurs doivent partir afin que le président puisse en réponse à la caducité qui en découlerait diriger le pays par décret. D’autres pensent que seulement 1/3 d’entre eux devraient faire leurs valises.

Si on se réfère au décret électoral de 2015 et au principe sacré de la séparation de pouvoir, il serait simple de conclure pour dire que seulement 10 sénateur devraient partir le 13 janvier. Mais au delà de toute considération légale et historique il faut surtout avoir le courage de se questionner sur l’importance réelle du parlement haïtien.

Nul ne doute que cette législature est la plus exécrable qu’a connue le pays durant toute son histoire, entre paresse, oisiveté et scandale à répétition, cet espace qu’on considérait autrefois comme le repère des sages est devenu aujourd’hui un repère de bandits et de toute sorte d’immoralité.

La société civile n’a jamais caché son désir de faire une table rase, et le momenum est très propice pour matérialiser ce projet. Le débat sur la durée des mandats des élus ne nous intéresse pas, ce qui nous interpelle c’est l’opportunité qui se cache derrière cette crise. On ne peut rien construire de durable sur des mauvaises bases. Sommes- nous condamnés à revivre les mêmes situations tous les 5 ans ?

Profitons de cette crise pour résoudre ce problème une bonne fois pour toute, renvoyons les tous. Le pouvoir exécutif, le pouvoir législatif et les autorités locales. Profitons de cette situation pour changer cette constitution qui n’est pas adapté à notre réalité et qui est génératrice de crise. nous ne pouvons pas nous permettre d’organiser des élections chaque deux ans pour renouveler le parlement, nous ne pouvons plus accorder autant de pouvoir à une institution. Et tant que ce problème ne sera pas résolu nous connaîtrons toujours les mêmes situations.

Partez tous.

Frantz AZEMAR

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