Être gangster en Haïti, un honneur ?
4 min readCes derniers jours, le feu de l’insécurité sévit dans le pays. La pratique du kidnapping prend des proportions jamais vues, laissant la population dans une situation de grande anxiété. Les dirigeants, non inquiets, se croisent les bras en dépit des cris assourdissants de la nation.
Haïti franchit dorénavant la barre des pays où la vie ne vaut plus rien. Outre les massacres dans les quartiers populaires, le phénomène du kidnapping connait un rebondissement inquiétant dans le pays. Le nombre de victimes au quotidien n’est jamais exhaustif puisque beaucoup de cas sont traités dans le plus profond des secrets.
L’exécutif semble baisser pavillon. Malgré l’opération policière baptisée Terminator, les kidnappeurs ne s’inquiètent guère. Ils prennent en otage le premier arrivé. Le CSPN reste muet tandis que les bandits, tellement à l’aise, commencent à revendiquer leurs forfaits. Ce sont eux qui font la loi.
Dorénavant, personne n’est à l’abri. Dans la rue comme chez soi, l’on redoute l’irruption à n’importe quel moment des bourreaux. La population vit la peur au ventre. Les civils armés se font l’illusion d’avoir tout sur leur contrôle. Ils sont fiers, ils sont fortunés, ils ont des serviteurs et ne sont pas obligés de travailler durement comme les paisibles citoyens.
Ils sont plusieurs parmi les personnalités publiques à être victimes de ce phénomène ces derniers jours. Le Docteur Bitar, le PDG de Titi loto, Johnny Decolines, entre autres, sont parmi les noms dont la presse a parlé.
Devant l’indifférence de l’État, les bandits s’illustrent. Ils revendiquent certains kidnappings. Ils menacent, la PNH observe passivement, parfois en complice.
Cette situation a s’étend au-delà de la zone métropolitaine de Port-au-Prince. Récemment, au niveau de Léogane la Police a déjoué un coup à hauteur de Citronnier qui tend à devenir un repère cde bandits.
Dans une intervention sur les ondes de Radio Caraïbes, l’ex-ministre de la justice, Lucmane Delile, a qualifié d’inacceptable la gangstérisation du territoire invitant Jovenel Moïse à s’assumer. La remontée de l’insécurité a tellement révolté l’homme de loi qu’il a rappelé au locataire du Palais national qu’il est face à l’histoire et à son destin.
Notons que récemment l’ONU avait déclaré qu’avec le G9 on recense plus d’enlèvements que de morts violentes dans le pays. Cette semaine, le gangster-commandant de Grand-Ravines a revendiqué un enlèvement. Ne sont-ils pas en train de confirmer le constat de l’ONU concernant la réalité en Haïti ?
Haïti franchit dorénavant la barre des pays où la vie ne vaut plus rien. Outre les massacres dans les quartiers populaires, le phénomène du kidnapping connait un rebondissement inquiétant dans le pays. Le nombre de victimes au quotidien n’est jamais exhaustif puisque beaucoup de cas sont traités dans le plus profond des secrets.
L’exécutif semble baisser pavillon. Malgré l’opération policière baptisée Terminator, les kidnappeurs ne s’inquiètent guère. Ils prennent en otage le premier arrivé. Le CSPN reste muet tandis que les bandits, tellement à l’aise, commencent à revendiquer leurs forfaits. Ce sont eux qui font la loi.
Dorénavant, personne n’est à l’abri. Dans la rue comme chez soi, l’on redoute l’irruption à n’importe quel moment des bourreaux. La population vit la peur au ventre. Les civils armés se font l’illusion d’avoir tout sur leur contrôle. Ils sont fiers, ils sont fortunés, ils ont des serviteurs et ne sont pas obligés de travailler durement comme les paisibles citoyens.
Ils sont plusieurs parmi les personnalités publiques à être victimes de ce phénomène ces derniers jours. Le Docteur Bitar, le PDG de Titi loto, Johnny Decolines, entre autres, sont parmi les noms dont la presse a parlé.
Devant l’indifférence de l’État, les bandits s’illustrent. Ils revendiquent certains kidnappings. Ils menacent, la PNH observe passivement, parfois en complice.
Cette situation a s’étend au-delà de la zone métropolitaine de Port-au-Prince. Récemment, au niveau de Léogane la Police a déjoué un coup à hauteur de Citronnier qui tend à devenir un repère cde bandits.
Dans une intervention sur les ondes de Radio Caraïbes, l’ex-ministre de la justice, Lucmane Delile, a qualifié d’inacceptable la gangstérisation du territoire invitant Jovenel Moïse à s’assumer. La remontée de l’insécurité a tellement révolté l’homme de loi qu’il a rappelé au locataire du Palais national qu’il est face à l’histoire et à son destin.
Notons que récemment l’ONU avait déclaré qu’avec le G9 on recense plus d’enlèvements que de morts violentes dans le pays. Cette semaine, le gangster-commandant de Grand-Ravines a revendiqué un enlèvement. Ne sont-ils pas en train de confirmer le constat de l’ONU concernant la réalité en Haïti ?