Gestion des déchets: la C3D accompagne des femmes et des filles dans le domaine artisanal
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L’association Culture en 3 Dimensions (C3D) a procédé, le vendredi 30 octobre, dans les jardins de Coin de rêve logé à la Ruelle Rivière (Bois Vernat), lancement officiel d’un projet d’une importance capitale qui s’articule ainsi « Accompagnement managérial des femmes et filles en art et artisanat de récupération des déchets solides ». C’est un projet organisé par C3D qui depuis 2015 œuvre dans le milieu artistique.
Les panélistes s’étaient déjà installés quand on est arrivé à Coin de rêve où devait se tenir la conférence de presse, aux environs de 9h30. En vue de lancer officiellement le projet d’Accompagnement managérial des femmes et filles en art et artisanat de récupération des déchets solides, l’association C3D a convié la presse et le public. C3D est en effet une association fondée le 11 avril 2015 à Sofia (Bulgarie) qui se donne pour mission d’assurer la médiation entre tout(e) artiste et/ou artisan(e) en situation de marginalisation et la société, de les accompagner de manière à les inclure socialement par la gestion culturelle. «C’est donc dans ces trois domaines que nous évoluons »,a fait savoir M. Max Robenson Vilaire Dortilus, le chargé de projet.
Selon les propos de M. Dortilus, professeur d’Histoire de l’art, ledit projet veut répondre à trois problèmes majeurs. «La C3D entend répondre à trois principaux problèmes liés au développement durable que sont confrontés quotidiennement les personnes en situation de marginalisation, plus particulièrement les femmes et filles que nous ciblons dans le cadre de ce projet », a déclaré le Chargé de projet, M. Max Robenson Dortilus.
Ces trois problèmes identifiés par l’association sont en effet, d’abord l’accès à des métiers d’art qui sont traditionnellement réservés aux hommes et développés par ceux-ci. Ensuite, l’accès au marché et à la promotion des oeuvres qui devient de plus en plus difficile pour les moindres femmes et filles qui pratiquent ces métiers. Et en dernier lieu, la politique de réduction et de gestion des déchets qui est surtout définie et mise en place majoritairement par des hommes sans la participation active des femmes et filles.
Le projet d’Accompagnement managérial des femmes et filles en art et artisanat de récupération des déchets solides (AM2(FA-) RDS) cible en effet une quarantaine de femmes et filles. Celles à besoins spéciaux ou à mobilité réduite n’en sont pas exclues. Le projet avance de bon train, à en croire M. Dortilus, nonobstant certaines difficultés liées surtout au fait que ces femmes et filles artistes se font rares. «Il est donc difficile de les atteindre » , a-t-il dit.
Par ailleurs, la Communicatrice et écologiste Came Stefada Poulard, Chargée de communication et de la gestion des médias, a mis au point un plan de communication en vue d’impacter les cibles dans un premier temps, et en second lieu, de présenter au public les œuvres de ces artistes et artisanes. Et pour boucler cette première partie de l’activité qui a pris fin dans les intervalles de 10h30 et 11h, Mme Mathide Deraly, Chargée d’Administration, a présenté et remercié les différents partenaires du projet dont l’Alliance Française, le Centre culturel Pye Poudre, Média Elles, le Centre d’art, l’Organisation internationale de la Francophonie, le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, entre autres.
Dans les jardins de Coin de rêve, les bénéficiaires toutes souriantes ont exposé leurs oeuvres mettant en valeur la vénusté de l’art. «Je pense que c’est un projet qui va permettre aux jeunes femmes de progresser avec leur talent artistique », a témoigné la peintre Ferlande Élissaint qui évolue également depuis 2003 dans l’art de récupération.
Tous ceux qui souhaitent, en outre, supporter ce projet qui s’étend sur une durée de six mois, peuvent contacter l’association Culture en 3 Dimensions sur le (509) 4806-8145, ou via mail à travers culture3dimensions@gmail.com. «Je lance un appel à la solidarité à tous ceux qui peuvent nous apporter un support technique ou financier, ou mettre à notre disposition un véhicule (voiture ou bus) pour faciliter le déplacement des femmes et filles à mobilité réduite », a conclu le Professeur Max Robenson Vilaire Dortilus.
Statler LUCZAMA
Luczstadler96gmail.com
