La Covid-19 menace la sécurité nationale
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Alors que l’insécurité est en train de gagner du terrain dans le pays, deux des principaux responsables de la Police nationale d’Haïti (PNH) sont infectés du coronavirus. À ce rythme où cette pandémie affecte avec rage les institutions du pays, plus d’un redoute une expansion des cas testés positifs au rang des agents de l’ordre. Ce sera le pire des scénarios auxquels la population aurait souhaité assister.
La situation commence à se compliquer dans le pays. La pandémie qui, un mois durant, évoluait lentement a pris le large ces derniers jours au point de dénombrer les contaminés par centaine. Et, entre autres institutions frappées de plein fouet, se figure la PNH.
En effet, les deux principaux chefs de l’institution policière sont positifs à la maladie. Le haut commandement est touché, ce qui provoque une vague de réflexions sur ce que deviendra la sécurité du pays si la maladie continue de faire des victimes au rang des policiers déjà en effectif réduit et en proie à une crise sans précédent.
Testé positif, le commandant en chef doit se mettre en quarantaine pour prendre les soins nécessaires. Comme toutes les autres institutions, une psychose de peur s’y installe. Le risque est énorme. Le doute plane. Les préoccupations deviennent plus poignantes. La peur à petit feu s’installe.
Si au niveau de la DG et de l’IGPNH la maladie a déjà fait au moins trois victimes, quel est le sort des policiers qui s’exposent à longueur de journée dans les rues, dans les commissariats et sous-commissariats mal entretenus? Le défi est important à un carrefour ou cette institution fait face à une rébellion de policiers actifs et non actifs qui réclamaient de meilleures conditions de travail.
Avec un lot de problèmes à gérer tels sont l’insécurité grandissante et des difficultés internes quel est le sort de la population si le virus affaisse les agents de l’ordre en quantité?
