La femme fatale Dougenie François pose sur les murs de À la Rencontre des Stars
3 min readDougenie François continue d’attirer les regards sur les réseaux sociaux, avec son challenge intitulé « Femme fatale challenge », invitant des jeunes femmes à poser pour promouvoir la lingerie féminine. Mordue de mode, elle se plaît à exposer sa beauté à l’admiration de tous, telle une œuvre d’art dans une galerie. Rien de surprenant, Dougenie est en train de vivre le rêve qu’elle a toujours chéri. Pour résoudre la crise que vit le pays, elle estime qu’on doit commencer par mettre les gens qu’il faut à la place qu’il faut.
Rares sont les filles aux dents de lait qui n’ont pas succombé au désir de devenir un jour mannequin, à l’instar de leur modèle à la télé. À cette tendance, Dougenie Francois, née à Port-au-Prince, n’a pas échappé. Car, toute petite, elle rêvait de marcher avec élégance, sous les regards de nombreux admirateurs, comme une vraie ‘’Top model’’. « Toute petite, j’avais l’habitude de regarder les ‘’Top model’’, les belles femmes dans les feuilletons, à la télé. Depuis, ma passion pour la mode n’a cessé de grandir », se remémore Dougenie, aînée d’une famille monoparentale.
Dougenie François a toujours voulu être sur le devant de la scène pour être admirée. C’est inhérent à sa personne, nous dit-elle. « C’est inné chez moi, j’adore être vue », déclare le mannequin et communicatrice. Elle affirme avoir eu un coup de foudre pour ces métiers depuis son plus jeune âge. C’est en effet le fruit de longues habitudes à subjuguer ses différents entourages, notamment au cours de ses activités scolaires, si l’on croit son témoignage.
“À l’école, j’étais la présidente de ma classe, et il fallait que je m’occupe de la prière matinale et de la montée du drapeau. Puis je prenais part à des concours de lettres, aux carnavals, entre autres, Ce sont des activités amusantes auxquelles j’adorais participer. Je ne m’arrêtais pas ! », ajoute-t-elle, sourire aux lèvres.
En mai 2016, elle a tenté d’intégrer une école de mannequinat en vue de parfaire son talent dans le domaine. Malheureusement, elle n’a pas pu continuer son aventure dans cette école. Déterminée comme elle seule peut l’être, en décembre de la même année, elle s’est trouvé une nouvelle agence répondant au nom de « Caramel » où elle a finalement pu débuter sa carrière.
Elle n’a pas attendu un an pour commencer à faire parler d’elle dans son domaine de prédilection qui est la mode. En effet, lors d’une session de ‘’photoshoot’’ en 2017, on lui a attribué le nom de « Femme Fatale », en raison de la séduction naturelle qui émane d’elle lorsqu’elle pose. Sa carrière a pris, dès lors, un plus bel essor.
Toutefois, la modèle n’a pas eu la chance de participer à de nombreux concours de beauté et d’excellence auxquels elle aurait aimé prendre part afin de faire valoir sa beauté et ses talents. « Quand j’étais adolescente, je voulais participer à des concours de beauté, notamment dans le mannequinat. Mais, ma mère ne voulait pas parce que la distance était trop importante », raconte-t-elle. « C’est la raison pour laquelle j’ai organisé le concours Miss Plaine du Cul-de-sac, au profit de toutes les jeunes filles de la Plaine qui souhaitaient se lancer dans une telle aventure », soutient la coordonnatrice, Dougenie François, espérant que cette initiative est destinée à durer.
Le mois dernier, elle a lancé le challenge « Femme Fatale », invitant les jeunes femmes à poser en tenue sexy. Partout sur la toile défilent les images de ses modèles, les unes plus séduisantes que les autres. Un challenge qui annonçait la couleur avant sa mise en veille à cause du climat tendu qui règne dans le pays. « Je pense que la situation affecte tout le monde, mais c’est encore pire pour nous autres investisseurs. Encore une fois, je vis ce moment cauchemardesque avec ma nouvelle initiative, ‘’Femme Fatale’’ Challenge », se plaint l’entrepreneure, affectée par la crise sociopolitique qui secoue le pays. Néanmoins, elle est convaincue qu’on peut trouver une issue à cette crise, « en commençant par mettre les gens qu’il faut à la place qu’il faut ».
StatlerLuczama
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