En considération du cycle de régression et de stagnation de son économie et du fait que depuis 2016 aucune élection n’a été réalisée dans ce pays et en reconnaissance que la gouvernance actuelle de la transition devra remettre le pouvoir le 7 février 2026, la Participation Citoyenne (PAC) via le Sommet Social et Politique a proposé la « Transition-Vertières ». Au 7 février 2026, la transition-vertières se propose de mettre tout en œuvre pour éviter un séisme politique au pays et en remettant définitivement le pays sous les rails de l’ordre constitutionnel comme la nécessité de l’heure.
« Haïti traverse une crise multiforme depuis quelques années. À la base, un dysfonctionnement des institutions républicaines accéléré par la faillite des élites. Ainsi, sur les cinq (5) dernières années, tous les pouvoirs de l’État perdent de leur légitimité ne sortant pas d’un processus électoral. Le système politique souffre de capacités de répondre aux réels besoins de la population », a constaté la transition-vertières qui se propose de recadrer la phase de transition à venir au 7 février 2026, de remettre le pouvoir au peuple et de rétablir l’ordre et de réaliser des élections honnêtes, inclusives, transparentes, démocratiques, justes et participatives.
En vue d’arriver à cela, la tansition-vertières institue dans sa proposition un Conseil républicain composé de cinq personnalités issues de la société civile comme Wideline Pierre- Philippe Mathieu, du secteur universitaire : Pierre Buteau – Jacky Lumarque et du secteur populaire : Père Gardy Maisonneuve. Le Conseil républicain choisira un Premier ministre parmi ces personnalités : Ginette Cherubin, Michelet Nestor, René Jean Jumeau, Cholzer Chancy, Wilner Valcin, Jean Henold Buteau, Evans Paul, Charles Jean-Jacques, Patrick Joseph, Deus Derroneth, Steven Benoit, Daniel Dorsainvil, Magalie Denis, Patrice Dumont aux fins d’assurer la gouvernance de la transition.
Veiller au respect et à l’exécution de l’Acte de la Transition et à la stabilité des institutions, Assurer le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’État, Être le Chef nominal des Forces Armées et de la Police Nationale (sans en exercer le commandement effectif), Déclarer la guerre et signer les traités de paix, après l’approbation du Conseil Républicain (en lieu et place de l’Assemblée Nationale), Négocier et signer les Traités, Conventions et Accords internationaux, après délibération en Conseil des Ministres, Accréditer les Ambassadeurs et les Envoyés Extraordinaires et recevoir leurs lettres de créance, Faire sceller les lois, les décrets-lois et les arrêtés du Sceau de la République et les promulguer dans les délais prescrits, Présider le Conseil des Ministres,Exercer le droit de grâce et de commutation de peine et Veiller à l’exécution des décisions judiciaires, conformément à la loi sont les attributions données au Président Provisoire dans cet accord.
En guise d’attributions du Premier Ministre / Première Ministre Provisoire (Chef du Gouvernement), il aura à diriger l’action du Gouvernement et être le Chef de l’Administration Publique, Choisir les membres de son Cabinet ministériel et se présenter, en accord avec le Président/Présidente Provisoire, devant le Conseil Républicain (ou la structure de suivi de la Transition) afin d’obtenir un vote de confiance sur sa déclaration de politique générale, faire exécuter les lois, décrets-lois et actes du Président/Présidente Provisoire, exercer le pouvoir réglementaire, sans pouvoir jamais suspendre, ni interpréter les lois, présider le Conseil des Ministres en cas d’absence, d’empêchement temporaire du Président/Présidente Provisoire, ou sur sa demande, être l’ordonnateur général du budget de la République, contresigner, avec les Ministres concernés, tous les actes du Président/Présidente Provisoire de la Transition, à l’exception de l’acte de sa propre désignation et être solidairement responsable, avec les Ministres, des actes du Président qu’ils contresignent et de l’exécution des lois.
Cette énième gouvernance de la transition entend restaurer la gouvernance dans le but d’amoindrir la souffrance de la population et dans l’esprit de nos ancêtres qui nous ont légué cette terre.
Godson Lubrun
