L’AHML condamne les bavures policières dont sont victimes les journalistes ces temps-ci
2 min readL’Association Haïtienne des Médias en Ligne (AHML) condamne avec véhémence les bavures policières dont sont victimes les journalistes ces derniers temps. En effet, ce mercredi 10 février 2021, alors que des étudiants des universités privées et publiques de la capitale marchaient contre la dictature dans la capitale, les journalistes ont été pris pour cibles par des agents des unités spécialisées de la Police Nationale d’Haïti (PNH).
Le photojournaliste Dieu-Nalio Chery de l’Associated Press (AP) ainsi que Johny Fils-Aimé ont été blessés par des bonbonnes de gaz lacrymogènes lancées par les forces de l’ordre. De plus, en cette même journée, une voiture de la radio et télévision pacifique et du journal Le National a reçu également une pochette de gaz n’épargnant ni les journalistes et autres personnels de la station à bord. À ces actes s’apparentant à de la barbarie tout simplement survenus ce 10 février, s’ajoutent les blessures par balles des journalistes Alvares Destiné et Méus Jean-Ril, le lundi 8 février 2021 au champ de mars actuellement hospitalisés.
Tout en souhaitant un prompt rétablissement aux journalistes victimes des bavures policières ces derniers temps, l’AHML croit que la fonction exercée par les journalistes est garantie par les lois de la République et la Constitution en vigueur. L’association tend à appeler la police nationale à la raison dans le cadre de son travail de maintien d’ordre.
Zone contenant les pièces jointes
Godson Lubrun, président de l’AHML