Le rapport de la commission de La FIFA sur l’affaire Dadou Jeanbart, une gifle pour la justice Haïtienne.
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Il y a de cela plusieurs mois depuis qu’un article apparu dans un journal anglais » the guardian » a eu l’effet d’une bombe dans le milieu footballistique haïtien. Dans cet article il était question de graves accusations portées à l’égard du numéro 1 de la FHF. Des accusations de viols, d’abus de pouvoir ont été alléguées contre le docteur qui a passé plus de 20 ans à la tête de ladite fédération.
Suite à ce numéro du journal anglais, des mesures conservatoires ont été prises par la FIFA, des mesures comme la suspension provisoire du présumé pour une durée de trois mois en attendant le rapport de la commission d’enquête créé ad hoc. En Haïti, l’affaire a été porté par devant un juge instructeur en vue de bien examiner le dossier.
Pendant ce temps beaucoup d’organisation de défense des droits humains ont monté au créneau pour manifester leurs mécontentements contre les agissements des autorités de la FHF qui ont manipulés des mineurs du range croix des bouquets pour tenter de laver l’image d’une fédération souillée par cette affaire tant odieuse.
Plus de trois mois après, l’ordonnance du juge instructeur saisi in rem, est prête et contre toute attente c’est une ordonnance de non-lieu car le juge dit n’avoir trouvé assez de preuve contre le présumé. Quelques jours après, le rapport de la commission d’enquête de la FIFA est sorti et vient contredire l’ordonnance du juge d’instruction en bannissant le président de toute activité footballistique pour le reste de sa vie.
Le paradoxe qui suit laisse à se demander comment est-ce que le juge instructeur n’a pas pu trouver des preuves reliant le présumé aux accusations ? Combien de coupable sont en liberté à cause de la fébrilité du système ? Combien de victimes qui souffrent et qui ont peur de témoigner par peur de représailles de leurs bourreaux qui contrôlent toutes les sphères de ce système ?
L’heure est grave, L’urgence de réguler notre système atteint son paroxysme. Le rapport de la commission d’enquête de la FIFA vient de montrer au monde entier les défaillances et la fébrilité d’un système judiciaire contrôlé et téléguidé.
Frantz Azemar
