Seigneur, quelle misère !
Suis-je réellement en enfer ?
Quel crime a pu commettre mon âme
Pour que je porte cette entrave ?
Je suis poète, je suis maudit,
Croyant guérir des maux qui me hantaient,
J’ai sombré dans des folies
Et gâché le peu de bonheur qui me restait.
Ô Bon Dieu, dis-moi,
Mon âme est-elle condamnée à écrire,
Sous la fumée, sous l’ivresse à maigrir, Dépourvue de tout choix ?
Mon Dieu, quelle condamnation !
Mon âme n’a point de guérison.
Les vers sont ancrés dans mes veines,
De l’extase à écrire des poèmes.
Horley Houssenda Marc
