L’homme d’affaires, Réginald Boulos appelle le secteur privé à se positionner contre la « dictature »
2 min readPresque tous les secteurs de la vie nationale ont pris position sur la crise haïtienne qui sévit dans le pays. La société civile, les églises, les organisations de droits humains et d’autres entités dénoncent depuis quelques jours l’application de l’article 134.2 de la constitution haïtienne amendée de 1987. Selon cette disposition constitutionnelle, le mandat de Jovenel Moïse a déjà pris fin depuis le 7 février 2021.
« Encore une fois, je lance un appel à mes pairs progressistes du secteur privé pour dire NON à la dictature et à l’arbitraire. Les chambres de commerce doivent se prononcer. Où sont passés les femmes et hommes d’affaires d’Haïti ??? N’ayez pas peur. Le pays veut vous entendre », a lâché Pierre Réginald Boulos, président du MTVAyiti dans un tweet ce lundi 22 février 2021.
Parallèlement, le docteur Boulos annonce qu’après le carnaval d’injures et de menaces du président de facto contre celles et ceux qui s’opposent à son pouvoir autocratique, nous devons manifester notre rejet de ce régime arbitraire. « Ce 28 février, #SANSVIOLENCE, disons NON à la dictature ! NON au KIDNAPPING #MTVAyiti », lit-on dans un second tweet soumis par Réginald Boulos.
D’autres opposants ont toujours dénoncé le secteur privé qui ne prend aucune position dans le dernier dénouement de la crise sociopolitique. L’écrivain Lyonel Trouillot a signé un texte chez nos confrères du quotidien Le Nouvelliste pour taxer de honteux le silence de la classe des affaires a cette phase de la crise haïtienne.
Godson LUBRUN