Lovelie Marcellus, une violoniste qui commence à vivre son rêve
5 min readComme tous les artistes de son calibre, Lovelie Marcellus se lève chaque jour en chérissant le rêve de se produire sur une scène internationale. La jeune violoniste bourrée de talent confie au journal qu’elle commence à vivre son rêve. Découvrez dans ce papier de « A la rencontre des stars », cette jeune artiste originaire du Centre.
Lovelie Marcellus fait partie de ce genre de femmes qui aiment bien planifier leur journée dès l’aube, avec des objectifs les uns plus importants que les autres. Au contraire de certains jeunes de son âge, la jeune musicienne n’est fort heureusement pas amie de la procrastination. « La réussite de ma journée se définit à partir de la réalisation des différents objectifs que je me suis fixés », se félicite la jeune star de cette énième parution de « À la rencontre des stars ».
Lovelie Marcellus vient d’une grande fratrie originaire du département du Centre, dont elle est la benjamine. Elle voit le jour le 30 octobre 1998 non loin de la centrale hydroélectrique Péligre, elle y passe une bonne partie de son enfance. C’est aussi dans cette localité qu’elle investit pour la première fois une salle de classe à l’Ascension de Blanchard. Après ses études primaires, la jeune adolescente d’alors se rend à Mirebalais où elle poursuit ses études au Lycée National de Mirebalais, jusqu’à son baccalauréat. Puisqu’elle s’y connait en calcul, elle part à Port-au-Prince pour entamer ses études supérieures en Gestion des affaires à l’Université Quisqueya.
Son premier contact avec la musique
En pleine adolescence, âgée entre 15 et 16 ans, Lovelie éprouve une grande passion pour le son doux et sensationnel de la musique. Pour elle, écouter de la musique est une chose, être complice de sa création en est une autre. C’est justement cette légère nuance qui la fascine et l’incite à apprendre à jouer de la musique. À l’école de musique de Saint Pierre, un programme de son église, elle apprend à manier cet instrument à vent au son aigu, la trompette. Un instrument qui, selon elle, ne correspond pas trop à son profil.
« Puisqu’il s’agit d’un instrument à vent, il m’était vraiment difficile de souffler comme il le fallait pour produire les sons demandés. D’autant plus que j’étais un peu trop mince », explique avec un peu d’humour la musicienne qui mesure 1.65 m pour 120 lbs. « Cela me dérange que je ne puisse pas exceller comme il le faut dans un domaine quelconque. J’ai dû abandonner le cours de trompette parce que je n’étais pas vraiment à la hauteur », ajoute-t-elle. Elle se voit par conséquent dans l’obligation de choisir un autre instrument qui lui corresponde mieux, à savoir le violon.
« Le violon, c’est un instrument classique, sexy, avec un son particulièrement sensationnel qui peut faire la différence dans un orchestre. Il m’offre en effet cette liberté de pouvoir atteindre des gammes assez hautes que je ne saurais atteindre avec ma voix », déclare avec passion la violoniste qui chante également, mais uniquement dans la salle de bain. « Ma carrière de chanteuse n’a jamais pu dépasser les limites de la salle de bain », dit-elle en riant.
Depuis son premier contact avec cet instrument à corde, Lovelie ne s’en lasse jamais. Au contraire, elle apprend de plus en plus à se perfectionner en produisant des sons exquis transportant de vives émotions. « J’adore les émotions que dégage la musique. Souvent quand je joue, je sens mon corps frissonner avant même que mes auditeurs n’éprouvent le même feeling », confie la talentueuse jeune femme qui voit en la musique un moyen lui permettant d’exprimer à haute voix ce qu’elle ne saurait prononcer avec des mots.
L’effet de la musique
Outre les émotions qu’elle transmet, la musique a la magie d’influencer les comportements des gens, à en croire l’expérience de la musicienne Lovelie Marcellus. « En effet, la musique a une grande influence sur nos comportements et nos humeurs. Plus on écoute de la musique mélancolique, par exemple, plus on sera attristé, cela va de soi pour nos comportements », argumente celle qui se régale en jouant des musiques classiques. « La musique classique a notamment la capacité d’adoucir nos comportements », ajoute-t-elle en confirmant que ce n’est pas de manière anodine que les parents aiment écouter ce genre de musique quand ils attendent un enfant.
C’est justement dans cette optique que la violoniste de vingt-trois ans passe au crible les chansons qu’elle interprète. « Je prends le soin d’analyser les lyrics des chansons que j’interprète afin de m’assurer qu’ils ne vont pas à l’encontre de mes valeurs. Je ne peux me permettre d’interpréter une chanson avec des paroles que je ne digère pas », précise la professionnelle. En outre, elle choisit ces musiques en fonction de leur mélodie, de leur popularité, ou de l’accessibilité des instrumentaux.
« Je commence à vivre mon rêve, en faisant ce dont je suis passionnée. Et c’est ce qui me donne le courage de me lever chaque matin », déclare l’étudiante en gestion des affaires, également formatrice en musique, Lovelie Marcellus. L’admiratrice de la violoniste américaine Lindsey Stirling, avec qui d’ailleurs elle a suivi des cours en ligne, se lève tous les matins en chérissant le rêve de se produire sur une scène internationale. « C’est mon plus grand rêve », affirme-t-elle.
Rappelons que Lovelie Marcellus fait la démonstration de son talent dans plusieurs cérémonies ou activités culturelles et ce, depuis ses débuts à l’école jusqu’à nos jours. De plus, elle a en circulation de nombreux covers, des interprétations de titres très connus. Parmi eux, citons : Kenbe la de Rutshelle Guillaume, Bel entwo de Enposib et certains morceaux du rappeur Wendy.
Statler LUCZAMA
luczstadler96@gmail.com