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Que doit-on retenir d’Ansky Hilaire ?

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Ansky Hilaire, ce petit bourgeon littéraire de Léogâne, a vu le jour à Dufort le 22 juillet 1995, un jour si précieux pour un orphelin de père et de mère morcelé par cette gifle qu’il a reçue de la vie. Triste désillusion qui, pourtant, aura son maillon de couleurs vives car il n’a pas abandonné son goût de vivre.

Ansky a fait ses études primaires à l’Ecole Nationale de Dessources avant d’entrer au Lycée Anacaona de Léogâne. Par la suite, il a étudié les Sciences Juridiques à la Faculté de Droit et des Sciences Economiques de l’UEH et le Journalisme à l’ISNAC. A 14 ans, il a remporté un concours de dessin organisé par des Japonais à Delmas, concours auquel il avait raflé la deuxième place 2 ans auparavant, soit à 12 ans.

La plume palpitante dès le plus jeune âge, palpitante du désir de sonder notre conscience désavouée et moribonde, il se lance dans la littérature à fond, voyage qu’il a toujours entrepris avec une telle virtuosité que ses débuts littéraires n’ ont été que des succès auprès de ses lecteurs qui ont vu un talent germer en lui. Poète, romacier, slameur , rédacteur de Thinker Magazine, Like Agence de Presse et présentateur dans de multiples radios, ce jeune leader hors-pair milite pour le bien-être social, bien-être qui, selon lui, doit être une cure de désintoxication mentale afin d’exorciser les démons en nous-mêmes pour combattre tout un système de corrompus.

Avec « Le condamné », oeuvre à couper le souffle, l’auteur dénonce l’idiosyncrasie de nos politiciens sans état d’âme en racontant l’histoire d’un jeune bandit qui allait devenir le bras droit d’un homme politique afin de lui faciliter à prendre le pouvoir par des actes odieux.

À commencer par son premier roman « La convergence de l’amour » passant par « Le condamné » pour arriver à son dernier ouvrage « Lakou Zandò », recueil de poésie et de nouvelles qui fera sa première sortie le 2 novembre 2020 sur Amazon, Ansky Hilaire évoque dans ces ouvrages toute une série de faits auxquels nous faisons face au quotidien et que les médias font semblant de ne pas être au courant. « Lakou Zandò », marques de la culture vodou, est un appel au respect des valeurs ancestrales et au rassemblement pour sauver ce qui reste de nos bitasyon.

L’ancien membre de la troupe PIKLIZ qui compte plus de 20 textes slam enregistrés, par le biais de ses œuvres, nous livre, à travers ses conciliabules simples et nets, une nourriture stimulante pour l’esprit. Il nous invite, cet athlète de l’écriture, à marcher avec lui pas à pas, dans son jardin littéraire où même la bêtise haïtienne a ses lettres de noblesse à travers son imagination sans limite et sa lecture profonde de notre réalité.

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