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2e édition du Concours de textes contre la violence faites aux femmes : Brève présentation des finalistes

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La grande finale de la deuxième édition du Concours de textes organisé par Le Quotidien News se tiendra cette année au Centre de conservation des biens culturels de l’Université Quisqueya, le 3 avril prochain. Dans cet article, on vous présente les quinze participants qui ont été retenus pour cette finale.

Enfin, nous sommes arrivés à la dernière ligne droite de la deuxième édition du Concours de textes organisé par Le Quotidien News, lancé en novembre dernier. Chaque année, en vue de sensibiliser la population sur les Droits de la femme en Haïti, le journal offre aux jeunes la possibilité d’émettre leurs réflexions sur le sujet à travers leurs textes. Plus d’une soixantaine d’étudiants y ont participé cette année, seulement quinze d’entre eux se sont distingués par la qualité de leur rédaction mais aussi par la pertinence de leur argumentation. 

Voici les cinq finalistes de la catégorie « Avortement »

1-Melissa Julissa EDOUARD

Passionnée de lecture et de l’écriture, Melissa Julissa Edouard étudie le droit à la Faculté de Droit et des Sciences Économiques de Port-au-Prince.

Pour participer à ce concours, elle a choisi d’aborder la thématique de l’avortement. « Il faut dire que le choix de l’avortement n’est pas innocent. Cette thématique a un intérêt particulier à mes yeux », avoue Mme Edouard. Elle soutient que la femme doit être libre de disposer de son corps comme elle l’entend. « Voilà pourquoi j’ai mis ma plume au service d’une cause noble en vue de critiquer d’abord et de proposer des alternatives viables ensuite »,  affirme-t-elle, espérant remporter le premier prix de sa catégorie.

2- Staël TOUSSAINT

« Je suis Staël Toussaint, étudiant en Droit », se présente M. Toussaint, il a également étudié l’informatique, le leadership et l’anglais. Boursier du Haitian Education and Leadership Program (HELP), il est particulièrement intéressé par les projets communautaires. « Je suis secouriste et coordonnateur de la Commission de santé et de sécurité des boursiers de HELP »,  ajoute le passionné de lettres, de politique et de droit international. Le jeune leader espère utiliser ses acquis pour aider le pays en tant qu’avocat et professeur à l’Université. 

3- Fatsendy SAINT PIERRE

Originaire des Gonaïves, Fatsendy Saint Pierre étudie le droit et la linguistique à l’Université d’État d’Haïti. Il rêve d’une belle et grande carrière comme spécialiste en droit international et droits humains. « Je veux aussi devenir un grand linguiste afin d’apporter mes réflexions sur la problématique de la linguistique en Haïti », confie le finaliste qui entend  défendre les droits de la femme.

4- Carl Henri BURIN

Carl Henri Burin est un jeune étudiant de l’Université d’État d’Haïti, qui est né à Port-au-Prince. Passionné d’art, il s’intéresse à la lecture, l’écriture, la musique, la peinture et aux présentations scéniques. L’avortement est un sujet qui l’interpelle. « C’est important de s’y intéresser aujourd’hui, car la situation sécuritaire a augmenté le nombre de viols sur les femmes et conséquemment le  nombre de grossesses non désirées. Ce concours est pour moi l’occasion de faire entendre leurs cris », fait savoir le finaliste.

5- Naïka CHERY

Naïka Chery est une jeune universitaire. Selon elle, les raisons qui l’ont motivée à participer à ce concours  sont nombreuses. Mme Chery estime que c’est une opportunité de partager avec les adultes et les jeunes son point de vue sur des sujets que la majorité de la population haïtienne considère comme « tabous » ou « sans grande importance ». Pour elle,  lutter pour avoir une société dans laquelle tout le monde ait sa place correspond parfaitement à sa vision. « Ce concours est une opportunité pour me surpasser », explique-t-elle en étant consciente qu’elle doit élever le niveau pour remporter le premier prix.

Les cinq finalistes de la catégorie « Handicap »

1- Mousseline AUGUSTIN

« Le Quotidien News m’offre un grand privilège en organisant ce concours qui me permet de travailler davantage sur une thématique intéressante… », indique Mousseline Augustin. Dans le contexte actuel du pays, la finaliste constate que les personnes ayant une déficience ne sont pas vraiment prises en charge, encore moins les femmes. « C’est pour cette raison que j’ai voulu participer à ce concours », explique-t-elle, souhaitant profiter pleinement de cette expérience.

2- Ilande VIL

Selon la candidate Ilande Vil, les femmes handicapées sont sujettes à de multiples formes de discrimination liées à leur incapacité physique. « Et ça ne cesse d’empirer », regrette-t-elle. “Je me suis dit que participer à un concours  visant à améliorer le sort des femmes handicapées est l’un des moyens les  plus sûrs pour proposer des solutions afin de freiner leur exclusion qui constitue un frein à leur intégration dans le milieu du travail », a fait savoir Mme VIL. 

3- Vickania TURENNE

Âgée de 22 ans, Vickania Turenne est actuellement en quatrième année en Gestion des PME à l’Université Quisqueya. En qualité de boursière du programme HELP, elle suit également des cours d’anglais, de leadership et d’informatique.

 « J’ai choisi la thématique du handicap car pour moi il est important de favoriser un environnement qui ne rend pas impossible  l’épanouissement des handicapés », déclare Vickania, bénévole en traduction pour les sourds-muets à  la 2e Église Baptiste de Port-au-Prince. « J’ai voulu participer au plaidoyer pour permettre une meilleure prise en considération de l’inclusion des personnes avec une déficience dans notre société », affirme-t-elle.

4- Christine ESTIMABLE

Passionnée de lecture et d’écriture dès son plus jeune âge, Christine Estimable est diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure de Technologie. « Je veux orienter ma carrière en gestion de projet en vue de participer activement à l’amélioration des conditions de vie de mes concitoyens », déclare-t-elle. C’est en effet dans cette perspective qu’elle participe à ce concours pour plaider la cause des femmes handicapées et tenter de proposer des solutions pour remédier à leur situation.

5- Roobens ISMA

Finaliste de la première édition, Roobens Isma atteint encore une fois le dernier carré du concours. Âgé de 23 ans, il étudie la communication sociale à la Faculté des Sciences humaines. Il s’y connaît en matière de genre, car il est  formateur sur la violence basée sur le genre. « J’ai aussi une formation en management responsable et leadership », ajoute le finaliste, passionné par la communication, qui s’engage pour l’égalité de tous.

 « J’espère que la finale va refléter le niveau des participants, et que celui ou celle qui est en mesure de mieux comprendre et de travailler pour défendre les droits des femmes handicapées, la remporte », souhaite Roobens Isma, considérant le concours comme le premier espace où les participants commencent leur travail pour défendre les droits humains. Un travail qui ne doit pas s’arrêter là, selon lui.

Les cinq finalistes de la catégorie « Inclusion financière »

1- Nathalie DAVID

Âgée de 24 ans, Nathalie David prépare son mémoire de licence en Sciences administratives et Gestion, à l’Institut des Hautes Etudes Commerciales et Économiques. « Mon rêve c’est de faire une maîtrise en administration des affaires et d’être cheffe d’entreprise», confie Mme David, passionnée de lecture et par l’écriture. 

Depuis quelques années, elle mène une lutte acharnée pour l’insertion massive des femmes dans le secteur économique, à en croire ses mots. « C’est une occasion en or de faire passer mes préoccupations et mes propositions », déclare-t-elle.

2- Jean Fritzner CHARLES

Jean Fritzner Charles est en deuxième année à la Faculté des Sciences Humaines où il étudie la communication sociale. « Je rêve de devenir un spécialiste en communication, notamment en psychologie de la communication… », confie le jeune étudiant qui souhaite aider son pays.

« Je me suis dit en analysant que si les Haïtiennes constituent 52% de la population nationale, alors nous devons les intégrer dans notre économie pour augmenter notre richesse », fait savoir M. Charles, défendant l’inclusion des femmes.

3- Jonathan GEDEON

Jonathan Gedeon est actuellement étudiant finissant en Sciences comptables à l’Institut National d’Administration, de Gestion et des Hautes Etudes Internationales (INAGHEI), et en Sciences économiques à la FDSE. Caressant le rêve de devenir un brillant intellectuel, il souhaite faire une maîtrise, puis un doctorat dans ces champs d’études. Fort de ses connaissances en économie, il a choisi la thématique du concours qui se rapproche le plus de son champ d’études. 

4- Dorotheline PAUL

Étudiante en Sciences administratives à l’UniQ, Dorotheline Paul est une jeune femme âgée de dix-neuf ans qui nourrit l’objectif de s’accomplir professionnellement dans le monde entrepreneurial. « Je porte un certain intérêt aux enjeux socio-économiques, d’où ma participation à ce concours », affirme Mlle Paul, passionnée de littérature. « J’ai pris beaucoup de plaisir à y investir ma plume en sachant que c’est un sujet très peu débattu alors que l’exclusion des femmes dans le secteur économique est l’un des facteurs qui freinent le progrès à l’échelle globale »,  témoigne-t-elle, expliquant ainsi les raisons qui l’ont motivée à participer.

5- Marc Herold NORELUS

Originaire de Port-de-Paix, M. Norelus  a bouclé ses études en Administration économique et sociale à l’Ecole de Droit et des Sciences Economiques des Gonaïves. Il est actuellement mémorant en droit à la  FDSE. Participant au concours de textes de Le Quotidien News, il se donne pour objectif de contribuer à la réduction des inégalités et des discriminations qui prolifèrent à tous les niveaux dans la société.

Les primes

Impatients de faire valoir leur argumentation par devant le jury le 3 avril prochain, les finalistes souhaitent unanimement que le jury soit impartial et que le meilleur gagne.

Rappelons que cette finale se tiendra au Centre de conservation des biens culturels de l’Université Quisqueya, le 3 avril prochain, à compter de 10h du matin. Le premier gagnant de chaque catégorie partira avec 75 000,00 gourdes, un ordinateur portable et un stage payant au journal Le Quotidien News entre autres ; les deuxièmes avec 40 000,00 gourdes, un smartphone, et un stage payant à la rédaction du journal. Les 9 autres finalistes recevront chacun 10 000 gourdes. 

Statler Luczama

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