Le MENFP et la BRH veulent promouvoir l’éducation financière dans le pays
2 min readEn vue de promouvoir l’éducation financière dans le pays, la Ministre de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle(MENFP), Marie Lucie Joseph a eu, le mercredi 17 Novembre 2021, une rencontre dans les locaux du Fonds National de l’Education (FNE), avec Jean Baden Dubois, le gouverneur de la Banque centrale.
Accompagnée d’une délégation dans laquelle figuraient les directeurs général et administratif du Ministère de l’Education Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP), respectivement Dr Meniol Jeune et Norbert Chéry, la ministre aurait, pendant plus de trois heures, exploré avec le gouvernement de la Banque de la République d’Haïti (BRH), différents projets que les deux institutions réaliseront en partenariat à l’avenir.
L’éducation financière des jeunes a été l’un des premiers points abordés au cours de cette rencontre. La nécessité pour que les enfants rencontrent très tôt les notions financières, a été abordée et une potentielle introduction de ce genre de programme à l’école a été considérée. Ce nouveau partenariat entre le MENFP et la BRH repose sur trois principaux documents : la stratégie nationale d’inclusion financière, la stratégie nationale d’éducation financière et le plan national d’éducation financière déjà réalisé en collaboration avec le MENFP, en juin 2020.
Aussi, c’est tout une structure qui a été pensée par les deux institutions, un cadre de travail qui impliquera une étroite collaboration de plusieurs entités des deux partenaires. Déjà en communication avec l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), la Banque Centrale projette de contribuer à la création d’un campus numérique qui sera dans chaque Université Publique en Région (UPR).
La Banque de la République d’Haïti et le MENFP ne se sont pas arrêtés à ce seul point. La Banque prévoit aussi de financer la formation professionnelle. Il s’agit d’un programme qui vise à faire un prêt à des étudiants en finançant leur formation en fonction des filières. Les bénéficiaires auront à rembourser une fois qu’ils commenceront à travailler. Ce programme sera élaboré avec l’Institut National de Formation Professionnelle (INFP), dont le directeur général Dikel Delvariste figurait parmi ceux qui accompagnaient la ministre.
Dans le but de mieux avancer avec le partenariat, d’autres rencontres sont prévues par les responsables des deux institutions. Une collaboration qui devrait avoir des impacts positifs sur la qualité de l’éducation haïtienne, souvent questionnée. Toutefois, il reste évident que ce n’est même pas le début du chemin menant vers l’éducation nationale idéale dont beaucoup rêvent. Des réformes sont à souhaiter, de même que l’aboutissement de cette nouvelle alliance est souhaitable.
Ketsia Sara Despeignes