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Monument de Vertières : Son histoire et sa représentation

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L’histoire de Vertières n’est pas très connue dans l’historiographie haïtienne. Au début du 19ème siècle, L’historien Thomas Madiou est le seul à reconstituer l’histoire de Vertières avec un luxe de détails, ce qui permet de le valoriser davantage. A la fin du 19 -ème siècle et au début du 20ème siècle, soit en 1904 période marquant le centenaire de l’indépendance d’Haïti, les poètes Masillon Coicou et Tertulien Guilbeau le mettent en valeur respectivement dans leurs poèmes « Vertières » et « Le premier janvier ». Ce fut le moment fondateur de la mythologie haïtienne a fait savoir l’historien Jean-Pierre Le Glaunec.

En 1992, la Banque de la Republique D’haiti a decidé de mettre en valeur les héros de vertières. C’est une forme de valorisation de nos hérors qui ont remporté la victoire le 18 Novembre 1803 sur la plus grande armée de l’époque, l’armée napoléonienne.

La date du 18 novembre était restée une date charnière dans l’histoire du pays pendant de nombreuses années. Il faudrait attendre jusqu’au 20ème siècle pour que cette date puisse insérer dans le programme scolaire haïtien. Les autorités ont préféré de commémorer le 29 novembre, date marquant le départ des troupes françaises au lieu de commémorer cette prestigieuse victoire. Finalement, il faut attendre la fin de l’occupation américaine sous la présidence de Louis Borno en 1929 pour qu’on commémore cette date glorieuse a fait savoir Jean₋Pierre Le Glaunec. Malgré cette décision, 18 novembre n’était pas un jour évocatoire. Le president Borno avait décidé d’instituer une demi-journée fériée. En 1953, sous la présidence de Paul Eugène Magloire, un monument historique est érigé en l’honneur des héros communément appelé « Héros de Vertières » le monument représentant quatre (4) héros et deux (2) héroïnes. Depuis, Vertières est définitivement consacré comme lieu de mémoire en Haïti.

Vertières : une amnésie pour les Français

Jean-Pierre Le Glaunec, l’un des rares historiens admet que cette victoire n’avait aucune importance pour les historiens français pendant une longue période. Pourtant, Haïti, ancienne colonie française revêt d’une importance capitale pour les Français. Il était préférable pour les historiens français de parler des victoires et des défaites de l’armée napoléonienne en Europe au lieu de relater cette défaite à Saint-Domingue. Le mot Vertières n’était jamais apparu dans le dictionnaire français. Il a fallu le courageux historien français, Jean Pierre Le Glaunec pour donner à ce combat sa haute dimension historique. Ayant pris trois ans pour écrire un texte sur l’événement, il « nous a fait découvrir un autre Vertières », se réjouit l’historien Pierre Buteau (Le Glaunec lors d’une conférence à la société haïtienne d’histoire, de Géographie et de Géologie). Et grâce à l’éminent écrivain Dany Laferrière en février 2019, on peut désormais lire le mot Vertières dans un dictionnaire français.

La victoire de l’armée indigène en 1803 met fin à l’exploitation de Saint-Domingue; mais aussi a révolté la conscience de toutes les colonies en Amérique. Les colons se voient obligés de laisser derrière eux leurs plantations, leurs esclaves, bref, tous les privilèges dont ils jouissaient durant trois siècles dans la plus riche, la plus belle des colonies. Les laves de l’indépendance de la première république noire s’étendent alors dans toute l’Amérique, faisant poindre le crépuscule des rapports sociaux basés sur l’exploitation, ce qui mène à l’isolement et au mépris d’Haïti. La bataille de Vertières marque la marche vers l’indépendance le 1er janvier 1804.

Vertières, source d’inspiration pour les opprimés

La dernière bataille qui a conduit à l’indépendance haïtienne a permis à Haïti de civiliser le monde. Il a permis aux colons d’avoir une autre vision du nègre. Donc, l’indépendance d’Haïti a été une menace, un danger et une anomalie a fait savoir l’historien afro-américain Rayford Lorgan. C’est un patrimoine national qui se repend à travers le monde. Elle ouvre la voie aux différents pays qui étaient sous le joug de l’esclavage. Surtout, ceux de l’Amérique qui étaient sous la domination espagnole, française, anglaise et portugaise. Cette victoire solennelle est celle de tous les opprimés. « Ce qui se passait à Vertières était de nature universelle », soutient Le Glaunec. En 1806, Jean Jacques Dessalines, soucieux d’illuminer les esprits des indépendantistes de l’Amérique, suggère à Francisco de Miranda d’utiliser la politique de la terre brûlée pour libérer le Venezuela de la tutelle espagnole. En 1816, il revient à Alexandre Pétion d’imprégner le général Simon Bolivar de l’esprit de Vertières, lui fournissant armes, soldats et munitions pour aboutir à bien son projet d’indépendance (Arthus, 2021). Il faut inculquer cette mémoire historique aux agents scolaires. Dans ce cas on va donc pencher sur le devoir de mémoire qui est une responsabilité envers le passé. Mais de quelle responsabilité s’agit-il au juste ? Dans son sens le plus général, la responsabilité, nous dit Sartre, est « la conscience d’être l’auteur incontestable d’un événement ou d’un objet » – et en premier lieu de ses actes. Cette responsabilité est absolue, elle est la « simple revendication logique des conséquences de notre liberté ». Elle consiste à répondre de ses actes, à les assumer (Christophe Bouton, 2014 : 54). Le devoir de mémoire signifie l’obligation de se souvenir de certains événements passés, en général des événements meurtriers comme des guerres, des génocides. Dans sa forme négative, il veut dire qu’on ne doit pas oublier les victimes de ces violences. Comme l’a noté Myriam Bienenstock, cette obligation n’est pas de nature purement morale, car elle n’a pas l’universalité d’un impératif catégorique de type kantien comme « tu ne tueras point ! », « tu ne mentiras point ! ». (Bouton, 2014 : 53)

Vertières : D’un lieu de mémoire à un patrimoine en devenir

Les autorités haïtiennes (nationales et locales) et la population haïtienne n’ont pas vraiment un regard sur les monuments historiques à travers le pays. Dans les forts, tant d’objets sont volés. Vertières n’y échappe pas aux actes de vandalisme. Sous la présidence de René Garcia PREVAL, les monuments de Vertières ont été pillés dans la nuit du 11 et 12 mai 2011, cet acte barbare devrait révolter la conscience du peuple haïtien. Ça constitue un crime contre sa mémoire collective et contre l’humanité. Vertières n’est pas seulement un monument historique hautement symbolique pour le peuple haïtien : il symbolise également la lutte contre l’esclavage à travers le monde et la victoire des droits de l’homme. En matière de protection et de surveillance, les autorités locales devraient s’en occuper. C’est un symbole de bravoure. C’est aussi l’identité des Capois et tous les Haïtiens.

Pierre Nora précise qu’un « lieu de mémoire est un lieu qui échappe à l’oubli » (Nora, 1984 :87). Cependant, parmi les divers lieux de mémoire recensés en Haïti, certains sont valorisés et d’autres ne sont pas ou tout simplement font état d’une mauvaise gestion et de prise en charge. En ce sens, Vertières échappe à l’oubli à une certaine partie de la population locale et nationale haïtienne dans leur « amnésie » leur perte de la mémoire. En Haïti, on constate d’une absence politique mémorielle ou l’absence d’une politique publique liée à la mémoire collective. En ce sens, la mémoire joue une fonction qu’on pourrait qualifié de quasi totémique, grâce à laquelle des individus peuvent se reconnaître comme membres d’un groupe donné. « Pour bien distinguer cette catégorie bien particulière de mémoire, je l’appelle “mémoire publique officielle”, c’est-à-dire la représentation du passé produite par des acteurs publics, qu’il s’agisse de collectivités locales ou a fortiori de l’État. En ce sens, nous pouvons également parler de “politique publique de la mémoire” pour désigner l’ensemble des interventions des acteurs publics visant à produire et à imposer des souvenirs communs à une collectivité donnée, grâce au monopole de certains instruments » (Michel, 2011 : 59). L’auteure établit une différence entre mémoire collective et mémoire publique officielle. Publique officielle” doit être clairement distingué du concept de “mémoire collective”, qui a été forgé notamment par le sociologue Maurice Halbwachs et qui renvoie à l’ensemble des souvenirs effectivement partagés par un groupe donné. La mémoire officielle s’inscrit dans un cadre de représentation plus large que j’appelle des grammaires au sens pragmatique (Michel, 2011 : 62-63).

« Dans son acceptation actuelle, le concept de patrimoine est très moderne puis qu’il a pris naissance au XIXème siècle et a largement évolué au cours de la seconde moitié du XXème siècle » (Demesvar, K. 2015 : 32). L’idée du patrimoine était déjà nourrie dans l’esprit des gens depuis l’antiquité. Le patrimoine est aussi présent « avec la naissance du monument historique à Rome vers les années 1420 où se développe un climat intellectuel nouveau autour des ruines antiques qui désormais parlent d’histoire et confinent le passé fabuleux de Rome » (Choay, F. 1992). De là et tant, les biens patrimoniaux ont été considérés comme des biens qui portent toute une valeur historique permettant de dégager un témoignage. A travers le temps le patrimoine va connaitre des significations différentes mais complémentaires. Du latin, ce terme renvoie à « patrimonuim » qui signifie « bien d’héritage qui descend, suivant la loi, des pères et des mères à leurs enfants » (Demesvar, K. 2015 :32). Avec l’évolution, au XVIIIe siècle il allait concevoir comme bien commun qui marque l’identité d’une nation. Aujourd’hui avec l’élargissement du champ patrimoine, une nouvelle définition est adoptée. Ainsi, « le patrimoine est, ici, défini comme un ensemble de biens, reconnu comme tel par la collectivité locale considérée. Cette dernière lui confère une valeur liée à son passé, qu’elle souhaite transmettre à des descendants. Il s’agit de biens matériel ou immatériel » (Vernières, 2012 :2). Cette définition tient en compte tous les biens, que ce soit matériel ou immatériel qui peuvent approprier et transmettre. Delà, le concept patrimonial va faire surface où l’on va considérer tout comme patrimoine.  

De nos jours, le patrimoine prend de nouvelles formes. Il est considéré comme une richesse culturelle, vivante et dynamique par sa diversité. Pendant ces dernières années, il fait l’objet d’étude de nombreuses disciplines. Il joue un rôle social et culturel au sein de la société mais aussi un rôle économique. Il est aussi considéré pour certains acteurs comme une ressource pour les territoires. Cependant, « comme tout bien, le patrimoine a une valeur en tant que ressource, susceptible de contribuer au développement du territoire qui l’a engendrée » (Vernières, 2012 : 2). En ce sens, penser le patrimoine ainsi conduit à sa dimension collective. Au sens économique du terme, il est un bien collectif, c’est-à-dire un bien dont l’existence et l’usage ont une implication forte sur le bien-être de la collectivité dans son intégralité (selon Vernière 2012).  Il subit « la forme d’un élargissement continu de son périmètre, lui permettant d’accepter désormais des œuvres de toutes natures, matériels autant qu’immatériel » (Le Hégarat, 2015 :7) qui peut faire partir des richesses patrimoniales d’un territoire.

Maryvonne de Saint Pulgent (1998 : 5) n’admet que « les enjeux du patrimoine, objet de convoitise entre pays voisins, promu comme symbole d’une identité collective par les uns et cible désignée pour la destruction par les adversaires ». Entre le patrimoine et l’identité collective ou individuelle s’établit des rapports complexes où le premier engage ce que nous sommes et le second ce que nous pouvons devenir. Au point de vue identitaire, le patrimoine cimente et tisse la société. C’est aussi une composante indispensable à la construction d’un territoire qui est support matériel de la transmission de l’héritage culturel aux différentes générations : passées, présentes et futures.

Jean Davallon voit le patrimoine comme « une notion fondamentalement piège qui produit du consensus lorsqu’il est reconnu comme tel » (Jean, 2012).  Vincent Veschambre montre que le patrimoine est un objet transversal aux sciences sociales, celui qui désigne les héritages matériel et immatériels reconnus par les sociétés afin d’être transmis aux générations futures. Le patrimoine est l’une des disciplines permettant d’étudier la transformation des sociétés à travers le temps.   

Conclusion

En d’autres termes, Vertières qui est considéré comme un élément d’identité locale et nationale pour les Capois et pour les Haïtiens doit être (re)valorisé. Cette patrimonialisation s’accentue sur l’intérêt de la population et sur la création des activités touristiques. C’est vrai on peut toujours questionner cette mise en valeur puisqu’il y a déjà une mise en valeur. Est-ce qu’on ne pourrait pas parler de la revalorisation de Vertières ? ISPAN est l’organe étatique qui s’engage de faire l’inventaire de tous les patrimoines haïtiens. Vertières a déjà subi ces différentes étapes. L’inventaire, la mise ne valeur. Pourtant ce patrimoine historique n’est pas protégé, il mérite une protection particulière.  

Comme nous l’avions mentionné plus haut, un lieu de mémoire marque d’une importance capitale dans le monde. Donc, Haïti ne peut s’échapper puisqu’il fait partie du monde et très riche en patrimoine historique et mémoriel. Aujourd’hui, l’on peut constater qu’au niveau local, il y a un intérêt de la part des Capois à l’endroit du site vertières. Au niveau national parfois même au niveau territorial, il y a un manque d’intérêt. Il n’y a pas vraiment une prise en charge de la part des autorités locales et nationales, de la part des historiens et des responsables communaux et nationaux des membres du ministère de l’éducation nationale, de la Culture et du Tourisme d’assimiler ce lieu au centre des débats sociétal à travers les institutions scolaires. A titre d’exemple, les manuels et les ouvrages d’histoire ont très peu insisté sur cette bataille. Ils relatent qu’il y avait une bataille conduisant à l’indépendance d’Haïti en date du 18 Novembre 1803.  Ce qui engendre un désenchantement au niveau national.

Un problème d’histoire et de mémoire sévit en Haïti. Ce problème,  a de telles conséquences que des monuments sont vandalisés et laissés en piteux état. Presque tous les forts ont été vandalisé, l’église catholique de Milot qui fait partie du parc naturel, lui aussi a été incendié, aujourd’hui, d’autres sont sous l’emprise des gangs armés. Rappelons que l’Institut de Sauvegarde du Patrimoine National (ISPAN) a, entre autres, pour mission de « réaliser des études de projets de protection, de restauration et de mise en valeur de monuments, de site et d’ensembles historiques ; d’assurer la direction et le contrôle de travaux d’exécution de telles interventions. Vertières mérite une sauvegarde particulière pour sa valeur historique. Dans ce cas, les autorités locales (Maires, délégué), l’organe qui s’en charge (ISPAN), direction départementale du tourisme dans le Nord doivent agir en conséquence pour une valorisation par le tourisme de mémoire de racines ou de retour. Cette décision permettra des retombées économiques dans le secteur du tourisme dans les zones avoisinantes telles (Plaine du nord avec bassin St. Jacques, Mone Rouge avec le site historique du Bois-Caïman, Milot avec le Parc National Historique (PHN-CSSR), Acul du Nord avec ses belles plages cotes, camp Louise avec ses belles plages, Limbé avec le musée de Guahaba, la gastronomie Capoise avec le noix d’Acajou et la cassave) et pourquoi pas le département du Nord.  

Biographie

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Auteur : Pekenson FRANCOIS

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