L’année 2025, le Groupe d’intervention pour le Développement Durable (GIDD) achève (commémore) sa première décennie de travail. Une aventure qui remonte à « l’engagement du 15 avril 2015, résultante de conscientisation et de besoin d’action responsable partagés, particulièrement bénéfique pour notre pays (Haïti) et en général pour le bien de notre planète (la terre). D’où, (l’idée d’un) un collectif volontaire (haïtiens et haïtiennes) (qui) projette une action pour la durabilité.
Depuis lors, sous la dénomination « Acteur Responsable » ces volontaires partagent des responsabilités autour d’un modèle de développement baptisé « Devlopman Tout Bon (DTB) », où la réalité haïtienne est en effet son point focal. À l’instar d’un faisceau lumineux, le DTB constitue la réfraction de l’ensemble des rayons qui converge vers ce point. Ces rayons représentent les responsabilités de tous les acteurs pour aborder la réalité en question. D’où la nécessité pour que le DTB ait l’implication d’un plus grand nombre de citoyennes et citoyens engagés.
Face à une complexité pour faire augmenter la conscientisation au besoin d’actions responsables partagées, GIDD a entamé ses travaux par la démocratisation des connaissances et pratiques de DTB. Ce qui correspond à une réponse au contexte en présence.
Tant du milieu rural qu’urbain, les actions du GIDD, directement, touchent des élus locaux, des leaders et membres d’organisations communautaires et/ou religieuses, des paysans et paysannes, des commerçants et commerçantes, élèves, des étudiants et étudiantes, des enseignants et enseignantes, des professeurs … à travers six (6) départements du pays : le Sud, les Nippes, le Sud-Est, l’Ouest, l’Artibonite et le Nord-Ouest.
Promoteur de « Devlopman Tout Bon » en Haïti, dès le départ, le GIDD se donne pour devoir de mener directement ses actions au niveau des dix (10) départements géographiques du territoire national.
Depuis quelques années, la complexité du contexte de départ évolue à un rythme exponentiel où notre délimitation apparaît réduite. Se référant au nouveau point focal (la réalité haïtienne actuelle) et au faisceau lumineux (DTB), on peut constater une augmentation des rayons (responsabilités) qui le forment. Donc, il est clair que le besoin de DTB est plus large, la responsabilité des engagés s’accroit de même que la nécessité pour l’implication de nouveaux acteurs responsables. Ainsi, il est impérieux pour nous engager et engagées de continuer à jouer nos rôles.
Abram BELIZAIRE,
Acteur Responsable du GIDD.