Haïti Covid-19: pour le meilleur ou pour le pire, la médecine traditionnelle est en avance sur le MSPP

La propagation étincelante du nouveau corona, appelé Covid-19, surprend tant les chercheurs des grands laboratoires mondialement reconnus que les dirigeants des pays riches qui se croyaient, pas trop longtemps, à l’abri de certains problèmes. Force est de constater, jusqu’à présent, que personne au niveau international ne parvient encore à préciser l’existence d’un médicament qui soit capable de traiter les personnes touchées par le virus. Par contre, on arrive bien sûr à sauver des vies par le truchement d’un ensemble de médicaments qui font partiellement leurs preuves.

En Haïti, là où l’auto médication est en vogue, l’inexistence d’un médicament précis pour le Covid-19, sans oublier le silence remarquable du MSPP en la matière, sert de prétexte à un flot de spéculations qui ne fait que renforcer les incertitudes. Ce peut-être même une opportunité pour certains fabricants en mal de clientèle. Les prescriptions pullulent. Et les prix ne cessent d’être révisés à la hausse.

Il est donc sans surprise de voir certaines recettes dont l’auteur inconnu invite les gens à composer un traitement avec des clous de girofle, de l’aloès, du miel, des têtes d’ail, du gingembre, du safran, de l’oignon, et du citron. Ce qui devrait être mélangé dans un récipient contentant du vin rouge sans aucune précision de dosage. Sans prétendre oublier les vertus des remèdes traditionnelles, le bon sens déconseille toute forme d’adhérence indéfectible à des prescriptions dont le rendement reste encore à vérifier.

Sur ces entrefaites, l’Etat haïtien, à travers les institutions créées à cet effet, n’a pas de délai pour se prononcer sur cette question. En attente de l’intervention d’un médecin ,comme ça se passe souvent, la population a besoin de savoir quoi faire. Quels sont les médicaments autorisés pour de telles situations ?

À vous les responsables.