EDH : Michel Présumé n’écarte pas la possibilité de démissionner
2 min readLe nouveau directeur général (DG) contesté de l’électricité d’Haïti (EDH), Michel Présumé, n’est pas exclusivement fermé à une éventuelle possibilité de démission si aucune entente n’est trouvée. M. Présumé intervenant à une station de la capitale, s’en prend par ailleurs au rapport de la FJKL le mettant sur le banc des accusé du petrocaribe.
Michel Présumé est sans problème de remettre sa démission, laisse-t-il entendre. Si une meilleure décision n’est prise, le DG n’écarte pas la possibilité de jeter l’éponge.
Le DG le dit à qui veut l’entendre qu’il n’est pas attaché à des postes. Toutes ses décisions ne dépendent que de lui après mures réflexions. M. Présumé défend qu’il n’ait jamais fait du tort à l’État dans le processus de privatisation des institutions publiques. C’est un conseil qui a agi et, il pense que cette décision gouvernementale a plutôt porté fruit. Parallèlement, contre les accusations qu’il est l’objet, il informe qu’il souhaite seulement aider à rendre plus dynamique la compagnie de l’électricité.
D’un autre coté le DG s’en prend à la responsable de la FJKL concernant le rapport l’accusant d’être parmi les plus importants dilapidateurs du fonds petrocaribe. M. Présumé dit lire avec beaucoup de tristesse le rapport. Au lieu de défendre tout individu impartialement, la fondation se verse dans une sorte d’activisme accélérée, a dit le DG.
Selon le concerné, la FJKL n’a pas pris le soin de bien lire le rapport. « C’est une institution instrumentalisée », balance-t-il arguant qu’elle ne sait pas de quoi elle parle. » Se on voye monte yo fè sou rapò a », ajoute-t-il.
Dans la foulée, le ministre des travaux publics transport et communication (MTPTC), Joiséus Nader, prend la défense du DG en mettant au pilori les syndicats revendicateurs. «Ils ne veulent pas dialoguer. Ils souhaitent seulement imposer leur DG. Nous sommes sur le point de trouver une solution. Nous dialoguons avec tout le monde. Cependant, je le dit que des bras politiques manigancent ce mouvement de protestation », incrimine-t-il soulignant que M. Présumé n’a jamais été ordonnateur.