mar. Nov 26th, 2024

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Le monde d’aujourd’hui

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Nous ne vivons plus dans  le monde d’autrefois. Du moins, socialement la pandémie  a comme redéfini les rapports, dessiné et reclivé le panorama mondial. De l’Asie à l’Europe, de l’Afrique à L’Amérique et en Océanie le cri des humains a fait écho. On ne pourra plus se lever sous le même soleil  en occident .Oui, en orient le soleil se couchera plutôt que jadis .Le corona virus ayant réveillé les esprits à la fragilité humaine et à la précarité  ambiante. Faisant le tour  des problèmes enclenchés par le scandale George Floyd ayant ouvert les yeux du monde entier sur le racisme  sous-jacent de certains individus qui, pourtant, se réclament du monde civilisé, on verra bien  qu’un autre monde  est en gestation. Oui, le monde a changé, et les mentalités avec.

C’est l’heure de la prise de conscience sur la fragilité et la précarité humaines en vue du rapprochement devant rehumaniser et moderniser le système ayant été programmé par la fin de la deuxième guerre mondiale. Oui, pour pour se guérir de la guerre bactériologique programmée pour dépeupler la planète terre, il faut se rapprocher en vue de gloser sur la thématique du devenir de l’homme. Que va-t-on devenir ? Dans quel monde met-on les pieds? Quelle fenêtre s’ouvre vers l’horizon inconnu des hommes? Un monde plus humain, plus juste, plus équilibré, plus égalitaire, plus libre, plus fraternel et solidaire est-il possible? Telles sont les questions qui taraudent plus d’un en embrassant l’horizon du regard. Une vie plus humaine, plus sereine et plus sécuritaire est-elle encore possible après constat de notre dépendance et de notre fragilité ? L’interdépendance n’est-elle pas la clé des nouvelles portes du monde post-corona virus ? L’humain arrivera-t-il à se refaire en conjuguant l’amour inconditionnel, la fraternité, l’empathie, l’humilité, la solidarité à l’impératif ? La distanciation sociale peut-elle enclencher et enfanter le rapprochement souhaité humainement ? Quelles valeurs poseront le socle du nouveau monde en gestation ? N’est-ce pas le moment  de construire l’humanisme comme la nouvelle religion mondiale ?

D’aucuns pensent que notre fragilité a été activée par la hantise du tout, la haine de l’autre, le ras-le-bol du même, la peur, voire même la crainte du monde se recomposant à la faveur de la décomposition du monde arc-en-ciel caricaturé par les dirigeants du monde post guerre froide. On veut poser le grappin sur ce qui reste au pays du sud pour se relever du chaos programmé. On a pointé du doigt et responsabilisé les yeux  bridés pour mieux se disculper. Est-ce le moment de se disputer la plus grosse  part du gâteau dans les pays du sud pendant que l’humain trépasse ? Comment se montrer redevable sur le plan sanitaire pendant que les plus riches ne pensent qu’à ratisser large ? Le monde appartient-il aux happy few faisant  projection sur  le graal du sud tout en se détournant des problèmes des paupérisés et des marginalisés ?

La mort de George Floyd peut-elle forcer le monde à respirer plus librement, plus humainement, et plus fraternellement ? La guerre sanitaire pour dépeupler, vulnérabiliser, affaiblir et acculer les plus pauvres peut-elle rééquilibrer le monde  économiquement ? On a beau filer la carte sociale avec des arrière-pensées économiques, mais arrivera-t-on à quinter politiquement en  laissant les figures  du sud dans la paille mondiale ? Comment recompter  et reconsidérer les laissés-pour-comptes après que la pandémie ait mis à nu les rois des grands pays du monde ? Est-ce vraiment la fin du capitaliste financier annoncée par le prix Nobel de l’économie, Esther Duflot ?  L’économie  expérimentale prônée par celle-ci  peut-elle contribuer à la réhumanisation et le rapprochement du monde ? Quelle est la vraie couleur de la crise de par ce cadran grisant faisant écran ?   Les riches du nord  et les nécessiteux et  résistants du sud  arriveront-ils à se donner la main pour avancer vers l’horizon le plus clair des quatre horizons délimitant la marche du monde ?

Que se passe-t-il chez nos cousins aborigènes, dans le fief de nos frères africains et dans la réserve de nos amis amérindiens ? Sont-ils encore objet de mépris ? Le graal africain attire-t-il encore  le regard des occidentaux ?  Les amérindiens ont-ils encore une surface carrée où s’organiser ? Les australiens et les néo-zélandais ont-ils réalisé la magie en intégrant les aborigènes dont les dernières conquêtes ont marginalisés et relégués au niveau de citoyens de second rang ? Chez nous, en Haïti la guerre tiède continue. La fin du bras de fer entre les nantis et les démunis n’es pas pour demain. En Haïti, ce n’est pas la pandémie qui tue mais la politique du pire du pouvoir en place qui entasse tout le monde abord de la caravane de la mort. On guêtte encore le jaune du vert dans le fruit. Oui, marginalisés, les haïtiens  conjuguent  malgré eux la précarité et l’immoralité au quotidien. Un paradoxe inexplicable quand on sait que les haïtiens ont été sacrée champion en ce qui a trait au respect des valeurs basiques de la convivialité, de la dignité et de la personnalité humaines typique aux être du sud. En Haïti, c’est  la descente aux enfers pour la majorité et l’odyssée pour le happy few dirigeant dans l’ombre des dirigeant corrompus  et médiocres.  L’intelligencia haïtienne et les élites politiques et économiques étant acculés par une frange de la communauté internationale planifiant la décadence d’Haïti en vue de faire mainmise sur les ressources naturelle destinées à la majorité  refoulée dans les bidonvilles et à la campagne. La fin de la guerre tiède n’est pas pour demain. Le covid-19 ayant renforcé les contradictions dans un pays déjà laminé et affaibli par le dernier tremblement terre du 12 janvier 2010 et le cyclone Mathieu. Le rapprochement tant souhaité  en vue de pallier à la distanciation sociale enclenchée par le covid-19 a été de courte durée. Les marchands de pays ayant fait mainmise  sur l’aide internationale pour dôter Haïti d’infrastructures sanitaires modernes en vue d’être compétitifs avec  nos voisins de l’Est. Il faut continuer à creuser le sillon dans l’espoir de voir poindre  une  grande et vraie révolution en Haïti pour mettre les points sur certains is.

 On ne peut pas  remplir les trous. Les marchands de pays n’ayant pas pu inoculer le virus dans les veines haïtiennes. Pourtant,  on portait la barre très haut. Certains zélateurs œuvrant dans l’ombre pour le compte des plus riches pronostiquaient une situation chaotique et incontrôlable en Haïti. Selon les calculs des faucons, on surfait sur l’éventualité de milles décès par jour. Ce qui a fait sourire Fill Fates et ses complices dont la détermination pour exterminer les peuples du sud et de l’Est s’avère plus pointue que jadis. Le peuple haïtien semble avoir remporté une  grande  victoire  sur les agents des plus riches et le système peze-souse et kraze-zo en ayant recours à des  pratiques médicinales traditionnelles pour dégager l’horizon  du virus menaçant.  Les haïtiens n’ont  plus peur. Sereinement ils embrassent le  nouvel horizon en se préparant à toute éventualité. Nous sommes prêts  à agir ensemble en vue de briser la ligne .La route  de l’histoire n’est pas linéaire. La démocratie n’est pas une ligne droite .Le mouvement vers nous-même est circulaire. A chaque séquence, il y a[WG1]  des hauts et des bas dans la fréquence. Ce sont les peuples qui profitent de leurs séquences progressives dans les cycles de l’histoire qui arrivent à survivre et à  imposer leur  culture, leur civilisation, comme étant la ligne  et l’idée directrice.  En ce sens, le peuple haïtien n’a pas régressé.  Nous avons pris un recul en vue de mieux redessiner les contours de l’histoire, de rallumer la torche en vue de la marche souterraine, d’apprendre et comprendre le monde afin d’avoir nous-mêmes un jour des leçons à donner à ceux nous ayant faits la barbe et imposés leur vision du monde comme étant l’idée de l’idée, c’est-à-dire  l’opinion vraie.

  Ecrit à bois patate, canapé-vert, Port-au-Prince,

                                                                                                        

    Philosophe-écrivain, Rodrigue Adrien.                                                                                                                                                          


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