Fritz William Michel n’est pas l’homme du moment, selon le président du PHTK
2 min readAprès plus d’un mois de la nomination de Fritz William Michel comme premier ministre par le président de la République, Jovenel Moïse , le parti haïtien tet kale (PHTK) se désolidarise avec le PM nommé . Selon le président de cette structure , Sainphor Liné Balthazar, M. William n’est pas l’homme de la situation .
« Nous voyons que la chose démarre mal en considérant la façon dont se déroulent les échanges entre le Premier ministre nommé et certains sénateurs. Nous pensons qu’il faudrait mieux qu’il y ait un accord politique, que le gouvernement soit issue de l’accord politique», a indiqué Sainphor Liné Balthazar, président du PHTK, dans une interview accordée au journal Le Nouvelliste le lundi 16 septembre 2019.
De plus , selon lui ,tant que le président persiste à faire l’inverse, à faire un gouvernement pour aller vers un accord politique, il aura toujours des difficultés.
« Rendez-moi fou ou sage. Vous avez un Premier ministre nommé et vous avez un « pays lock ». Or par définition, le gouvernement doit être capable d’inspirer confiance. Ce gouvernement tel qu’il est, avec un pays lock, a-t-il un Premier ministre nommé qui peut être l’interface avec les forces qui bloque le pays? Le président peut vouloir faire ratifier le gouvernement mais nous ne pensons pas que c’est cela qui résoudra le problème », a-t-il déploré, soulignant que cette desolidarisation ne concerne le président de la République.
« Nous ne sommes pas désolidarisés du président. Nous sommes simplement restés sur une posture constante depuis 4 à 5 mois avec un même discours indiquant au président qu’à un certain moment, il faut une nouvelle légitimité politique pour aborder certains dossiers politiques comme les élections, comme les amendements ou la révisions de la constitution », a indiqué Sainphor Liné Balthazar.
En outre ,pour le président du PHTK, il faut « un accord politique pour résoudre les problèmes de fond qu’il y a dans le pays, pour avoir la stabilité politique nécessaire, la sérénité dans les cœurs et les esprits ».