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Une grande histoire d’amour entre Smaïka et les livres

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Explorer l’immense univers littéraire est la grande passion de Smaïka Chery, étudiante en Gestion touristique à l’Université Quisqueya. La Capucinette, comme elle se fait appeler sur les réseaux, se plaît à partager passionnément ses expériences de lecture.

En ces temps où la lecture est étrangère aux jeunes, Smaïka s’exile dans le mystère des livres à la recherche de l’inconnu. Âgée de vingt-quatre ans, l’étudiante en Gestion touristique à l’UniQ éprouve une grande sensibilité pour la littérature et ce, depuis sa douce enfance. Smaïka se réjouissait de la lecture depuis le préscolaire, à en croire ses propos. Elle s’en souvient : «Je me rappelle que j’avais quelques livres pour enfants. Je prenais un véritable plaisir à les lire et les relire, à maintes reprises». Elle ne saurait compter le nombre d’ouvrages qui l’ont propulsée dans des aventures paroxysmiques, qui ont fasciné son imagination.

La grande lectrice Smaïka cultive une relation singulière avec les livres qu’elle apprécie telle une compagnie amicale. « J’ai toujours hâte de savoir de quoi le livre va parler. Quand j’en ai un en main, j’ai l’impression que je suis avec un ami », confie-t-elle au journal. Si la passionnée explore diverses œuvres littéraires, il en est quelques-unes qui l’attisent davantage dont elle ne peut s’en passer. « J’adore les classiques de la littérature d’épouvante, la youthadult et les livres de développement personnel », dit la native de Port-au-Prince.

La passion accouchant une chronique

L’amoureuse des mots ne se rassasie pas du simple fait de la lecture, mais elle se plaît à partager l’intense plaisir qu’elle y trouve. D’où la création de « Capucinette ». «Quand j’avais créé la Capucinette, c’était surtout pour partager mes lectures et rencontrer de nouveaux lecteurs. Puis, au fur et à mesure, c’est devenu plus que ça », explique la chroniqueuse littéraire, éprise également de la musique. À présent, Smaïka ne lit plus pour son compte, mais pour inciter les autres à la lecture, si l’on s’en tient à ses mots.

Ainsi, la jeune lectrice part religieusement à la cueillette de délicieuses œuvres littéraires pour en servir à ses hôtes, que ce soit sur sa chaîne YouTube ou sur sa page d’Instagram. Selon elle, un simple avis de lecture sur un livre peut inciter quelqu’un à la lecture. «Je veux tout simplement que le plus de personnes profitent de cette activité enrichissante »,dit Smaïka qui avoue avoir un faible pour les écrits de Stephen King.

La lecture et la jeunesse d’aujourd’hui

Si les jeunes de nos jours s’intéressent peu à la lecture, Smaïka pense toutefois qu’ils doivent s’y adonner pour des multiples raisons. « D’une part, grâce à la lecture on développe son intellect, on a un vocabulaire plus enrichissantet on apprend davantage sur soi et les autres », argumente la chroniqueuse. « On devient une meilleure version de soi-même, on veut prendre des initiatives, on veut se faire entendre »,poursuit-elle, d’autre part.

Smaïka Chery soutient en fait que la lecture n’est une activité ennuyeuse, comme le supposent les jeunes, que si l’on n’a pas trouvé le bon livre. « En ce sens, ils ont besoin de beaucoup plus de modèles. Les bibliothèques devraient également mettre à leur disposition des livres », propose Smaïka qui aime à servir sa communauté.

Le livre qui a foudroyé dès la première lecture cette amante des mots et qui, du même coup, l’a le plus marquée, lui a été servi par la célèbre autrice américaine, Jennifer Niven, « All the bright places ». Si la lecture demeure son grand amour, elle flirte par ailleurs avec la bonne musique et le yoga, et s’émerveille en compagnie de ses amis. «N’oubliez pas d’être bon / bonne envers vous mais aussi envers tout ce qui vous entoure. Vous verrez, tout sera plus facile », rassure Smaïka Chery, dans ce numéro de Moun ou dwe konnen.

Statler LUCZAMA

Luczstadler96@gmail.com

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