Baradères: le cri de détresse des oubliés de l’Etat
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Sur tout le flanc sud du pays, la situation est alarmante. En ce qui a trait à l’assistance nécessaire tant du côté de l’Etat et des organisations non gouvernementales (ONG), certaines communes sont plus maltraitées que d’autres. Et c’est dans cette liste que se figure la commune des Baradères/ Grand-Boucan qui appelle à l’intervention urgente des autorités.
Deux jours après le séisme du 14 août 2021 qui a ravagé les départements des Nippes, du Sud et de la Grand ‘Anse, la population baradèroise est livrée à elle-même, sans nourriture, ni eau potable, ni abri alors qu’elle est sous la pluie depuis quelques heures. Les citoyens de cette région le cœur serré essaient de peindre la situation tout en tirant la sonnette d’alarme pour stimuler les dirigeants étatiques.
« Je ne peux plus voir la population qui souffre à ce point. Le personnel médical est très réduit pour ne pas dire inexistant. Des centaines de maisons sont détruites, les gens sont dans la rue sous la pluie sans aucun moyen de subsistance. La situation est insupportable », déplore, Roode REMILIEN, un jeune citoyen engagé de cet arrondissement.
Pour ce leader qui n’en croit pas à ses yeux, il y a célérité dans la demeure pour que des mesures urgentes soient adoptées. À plus de deux jours de la catastrophe, la présence de l’Etat ou des ONG auraient dû déjà se faire remarquer pour soutenir ceux qui dorment à même le sol. M. Remilien tire la sonnette d’alarme afin que les projecteurs soient aussi allumés sur cette commune sauvagement touchée par le sinistre.
Ce jeune leader critique par ailleurs, la concentration de l’aide humanitaire et invite les autorités, les organisations nationales et internationales à voler aux secours du département des Nippes qui est souvent oublié et abandonné.
Il faut noter qu’une pluie diluvienne s’abatte depuis la nuit du 15 aout sur ces départements sévèrement saccagés. À cela s’ajoute la dépression tropicale qui devait durer jusqu’au matin du 17 aout. Il est à se demander comment la population va y faire face alors que certains sont encore sous les décombres?
La rédaction
