Cosmétologie, maquillage et mode : les jeunes filles s’adonnent davantage au culte de la beauté

Être beau/belle, certains préfèrent la simplicité comme étant la meilleure qualité du style. Pour d’autres, cela nécessite des tenues de mode, un bon maquillage, des ongles bien manucurés et une belle coiffure.

Puisant son origine dans l’attirance et le désir, la beauté était présente sur terre bien avant l’évolution des humains et existait sur cette planète bien avant que nous puissions l’apprécier. Phénomène visuel, la majorité des définitions l’associent avec l’harmonie des formes et des couleurs et tout ce qui est agréable à l’œil.

Ainsi, d’après un constat effectué par le journal Le Quotidien News, les questions de mode, de maquillage et de cosmétologie sont des préoccupations quasiment féminines vu le nombre réduit de garçons dans les studios de beauté. Nickaïna Saint-Hilaire, jeune cosmétologue travaillant à domicile, explique que le nombre réduit des garçons dans le domaine est dû aux critiques. « Un garçon dans un studio de beauté est considéré comme un gai pour la majeure partie des gens », déclare-t-elle.

Durant la période festive de fin d’année, malgré l’insécurité galopante, les gens s’intéressent pas mal à des bals pour clôturer cette année tant bouleversée, ce qui occasionne une demande excessive d’habits de mode et de maquillages.

C’est dans cette perspective que Lencia DELISCA, jeune entrepreneure, lance officiellement LenceMakeArt, une école de maquillage, de mannequinat et cosmétologie.  Son activité aura lieu ce 20 décembre à partir de 4h PM à Lima’s et aura pour invitée d’honneur Samantha Colas, Miss Univers Haïti 2018. Elle affirme que ce lancement se fera dans l’idée de satisfaire les demandes des jeunes et de promouvoir la beauté haïtienne.

La beauté est difficile à définir car elle est subjective. Ce qui va être beau pour une personne ne l’est pas nécessairement pour quelqu’un d’autre.

Certaines femmes qui pratiquent la prostitution, gardant l’anonymat, sont convaincues qu’elles deviennent plus attirantes en suivant les règles de la beauté cosmétique artificielle : le masque de fond de teint, les faux cils, les verres de contact, les rouges à lèvres etc… Pour elles, la beauté distrait et capte l’attention des observateurs et plus la beauté est grande, plus l’excitation sera forte.

Naïkicha Dubuisson de son côté nous relate que la beauté d’une personne n’est pas dans un simple maquillage, mais plutôt dans la nature de son âme. C’est la tendresse qu’elle donne, l’amour et la passion qu’elle exprime.

Dieuvy Leger, étudiant à l’Institut français d’Haïti voudrait nous convaincre que l’appréciation de la beauté est une question de temps parce qu’il connaît une personne laide qu’il ne trouve plus disgracieuse aujourd’hui. Il dit qu’il est devenu familier de cette personne et il s’est habitué à ses traits et trouve d’ailleurs souvent cette laideur attirante.

D’autres personnes prétendront que la beauté est une question de goût personnel et qu’une personne peut être repoussée par ce que d’autres trouvent beau. Mais ce qui est sûr, c’est qu’une personne qui est belle et une autre qui est laide vivent dans deux univers différents quand elles se promènent dans la rue.

Ainsi donc, quand vient le temps des contacts humains, en face de la réalité, la beauté artificielle crée une barrière car personne ne veut embrasser des lèvres couvertes de rouge à lèvres ni toucher une peau enfouie sous une couche de fond de teint.

La vraie beauté physique ne se laisse pas dissimuler sous des produits cosmétiques artificiels, mais doit plutôt se présenter comme une beauté saine, fraîche et naturelle.

Baby Stanley PIERRE

babystanleypierre@gmail.com