Deux ouvriers du parc industriel de Caracol testés positifs : l’usine en question ferme ses portes pour 15 jours

Le president de l’association des industries d’Haïti (ADIH), Georges Sassine, confirme la fermeture pour deux semaines d’une usine du parc industriel de Caracol dans le Nord’est. Cette décision est liée à la contamination de la Covid-19 de deux de ses ouvriers. Le reste du personnel est renvoyé en quarantaine afin de mieux se protéger.

C’est le president de l’ADIH qui l’a confirmé. Au parc industriel de Caracol sont recensés deux ouvriers contaminés du coronavirus. Ces derniers renvoyés chez eux dans leur région ont été l’objet d’attaque mortelle de la population. Grace à leur vigilance ils s’en sont retirés saint et sauf, selon M. Sassine. À la suite de cette confirmation, l’usine dans laquelle, les victimes travaillaient a dû fermer sa porte pour une durée de 15 jours. Les autres ouvriers sont renvoyés en quarantaine chez eux dans l’intervalle.

L’homme d’affaire, plus loin, dit condamner avec fermeté ce comportement non tolérant de la population qui a tenté d’enlever la vie à ces ouvriers dépistés positifs. Il appelle à une plus large compréhension de la part de la population qui ne cesse d’afficher des comportements hostiles, barbares au dépend des infectés.

M. Sassine en a aussi profité pour confirmer que jusqu’à la nuit du 20 mai 2020 aucun cas de Covid-19 n’a été recensé au parc industriel metropolitain de Port-au-Prince (SONAPI). D’un autre coté, il se dit inquiet de l’attroupement constaté à la sortie des ouvriers dans les usines et dans le transport en commun. Une correspondance sera acheminée au maire de Delmas, Wilson Jeudy, et au directeur de la SONAPI en vue d’y mettre un peu d’ordre.

C’était aussi l’occasion pour le président de l’ADIH, d’inviter les ouvriers à appliquer scrupuleusement les principes hygiéniques inculqués au sein des usines de la sous-traitance.  » ils ont vu comment ils sont traités à l’intérieur des usines. Je comprends mal qu’ils aient des comportements contraire dans les autobus et chez eux. Les principes devraient être les mêmes partout », conseille M. Sassine qui vante les dispositions sanitaires des patrons au sein des usines.