Encore des victimes au rang de la presse haïtienne
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Ellecy Dieulassaint et Bernard Belle-Fleur, journalistes, respectivement de la Télé Métropole et Radio Soleil/ Radio Nationale s’ajoutent à la grande liste des journalistes victimes. Le premier a été giflé par un militant de l’opposition le samedi 9 novembre 2019, tandis que l’autre a été exécuté près de son domicile, dans la zone de Meyòt (Frères).
Alors que l’opposition plurielle continue à chercher une entente pour l’après Jovenel, l’insécurité ne cesse de battre son plein. Ce samedi 09 novembre, deux membres de la presse haïtienne ont été victimes. Il s’agit de Bernard Belle-Fleur, opérateur à Radio Soleil et Radio Nationale et Ellecy Dieulassaint, cameraman de la Télé Métropole.
Bernard Belle-Fleur, opérateur à Radio Soleil et Radio Nationale, a été exécuté par balles près de son domicile, dans la zone de Meyòt (Frères) aux environs de 19 h par un homme à moto.
De l’autre coté, le cameraman de Télé Métropole, Ellecy Dieulassaint a été giflé par un militant de l’opposition, lors de la deuxième journée de la table de concertation tenue à l’hôtel Marriott à Port-au-Prince.
Un incident qui s’est produit quand des militants, partisans et sympathisants, ont envahi la salle où se déroulaient les discussions entre les différentes structures politiques de l’opposition et des membres de la société civile. « Sans aucun motif, l’un d’entre eux ont intimé l’ordre aux journalistes de vider les lieux. Appuyés par un autre groupe de militants, les travailleurs de la presse n’ont pas voulu céder aux pressions », selon les dires de Ellecy Dieulassaint, la victime.
Le cameraman poursuit en disant que l’agresseur l’a bousculé, puis l’a giflé en présence d’autres militants. Les autres journalistes présents, en signe de protestation, ont quitté la salle et disent: « Nous ne reviendrons pas, pas avant une excuse formelle », a t-il ajouté.
Des leaders de l’opposition présents dans la salle de réunion, ont tenté de calmer le jeu tout en présentant des excuses aux membres de la presse. Au terme des échanges, les organisateurs de la rencontre après avoir condamné l’incident, ont rassuré que le militant en question serait identifié et sanctionné.
Après cette agression, Dieulassaint affirme avoir poursuivi son travail car ses matériels n’ont subi aucun dommage.
