Enième tentative de l’opposition

En vue d’éjecter Jovenel Moïse du palais national,  l’opposition politique essaie une énième coalition qui n’est pas de trop en créant la direction politique de l’opposition démocratique.

Elle n’est pas à son premier coup d’essai. L’opposition politique a déjà plusieurs fois essayé et, ce, sans succès. Après l’alternative consensuelle, la force de l’opposition progressiste, mache kontre, entre autres, l’opposition accouche la direction politique de l’opposition démocratique.

C’était de l’euphorie à Port-au-Prince, le jeudi 15 octobre 2020. Les dirigeants de l’opposition ont présenté en grande pompe ce nouveau-né comme s’ils concrétisaient un rêve longtemps caressé. La bataille sera mieux coordonnée, laissent entendre les chefs de files de ce bloc anti-Jovenel Moise.

André Michel a salué le caractère consensuel de cette structure. Elle est fruit de prêt de sept mois de négociation entre les partis de l’opposition et les organisations de la société civile. Néanmoins, loin de se hisser à l’accord de Marriott, la direction politique de l’opposition démocratique doit chérir encore d’autres pôles de contestation dont pitit desalin, entre autres.

Obstinés d’une transition de rupture, les chefs de file du secteur démocratique particulièrement ont présenté avec le sourire aux lèvres les nouveaux objectifs de cette direction, en l’occurrence :  organiser la bataille politique anti-Jovenel ; consolider les discussions entre les structures et membres de l’opposition ;  présenter à la nation une proposition de sortie de crise et finalement, renforcer la bataille anti-gouvernementale pour arriver à bout du locataire du palais national avant la date fétiche du 7 février 2021.