mer. Déc 11th, 2024

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Liberté Mélancolique

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Je suis tout bleu, j’ai mal,  

Je vomis, j’ai la fièvre, le sang tout noir,  

Le cœur en main, la tête en désespoir,  

J’ai mal partout, je suis pâle.

Ô Seigneur, existes-tu vraiment ?  

Mes os fêlés comme un homme battu,  

Le cœur en feu, le corps en glace, tout est perdu.

Es-tu vraiment un Dieu omniscient ?

Ô la vache, encore du vomi,  

La boisson a affaibli mon âme,  

C’est ma tête qui me fait souffrir,  

Ô cette tête, je voudrais l’arracher.  

Tout mon cœur a faibli,  

Je suis malade d’aimer trop fort.

Ô mère, je pense à toi,  

Malade, allongé sur mon lit,  

Seul dans une pièce, à penser à mon existence,  

La maladie physique a éveillé celle de l’esprit.  

Ah mère, je réalise que je suis sans amis.  

Je sabote mon charisme dans une quête vaine.  

Viendra l’heure où je mettrai un point à la poésie,  

Sans respecter les règles classiques, je surpasse certains,  

C’est l’émotion que j’exorcise,  

Je danse comme je torde sous cette douleur,

Pour d’autres, je ne suis qu’un crétin.  

Et je pense, — père, — mère, — maître,

Le crétin, dans le débordement de l’esprit, est celui qui a peu souffert,  

Et qui n’a pas assez de douleur à extérioriser.  

Dans ma danse, je ne sais quel pied suivra l’autre,

Seul le bonheur, la paix, et l’authenticité m’importe.

Mère, — je ne me souviens plus où j’ai mal.

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