Je vous aime, Soleil
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Je vous aime, Soleil, parlons haut, je rends jaloux le froid. Tes rayons ont grandi cette fleur, et m’a donné vie : elle m’aime.
Je ne sais pourquoi ni combien, mais je vois la sincérité de son cœur : Elle m’aime, Soleil. Cette fleur a encore des épines, car elle est encore brute, mais son parfum me séduit, me transforme et m’épargne de l’ennui.
J’ai goûté à une forme quelconque de bonheur, je rêve, dès l’aube du matin jusqu’au coucher de la nuit, les branches du bonheur, chacun à sa hauteur.
Je vous aime, Soleil, vous avez porté en mon cœur, comme aux autres, une parcelle du bonheur. Je danse, je trempe, je ris, je chante à la pointe des pieds, dans un soulier qui me serre, l’amour que je vis : je ne suis jamais trop heureux.
Je vis l’amour en guichet, Il y a toujours une parcelle de souffrance amère dans mon être :
L’amour est un attachement à soi-même.
Je vous aime, Soleil, et quoi qu’il en soit, votre rayon qui a poussé cette fleur, illumine mon cœur pour raviver ma peau froide.
Je vous aime, Soleil, cette fleur détresse les rides de mon visage, caresse ma moustache pour arroser ses racines de bonheur.
