L’APH conseille au premier ministre Joseph Jouthe de revoir la composition de la cellule scientifique
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L’Association des Pharmaciens d’Haiti (APH) demande au premier ministre haïtien, en l’occurrence Joseph Jouthe de revoir la composition de la cellule scientifique qui travaille pour formuler des recommandations face à la montée du Covid-19 dans le pays. Selon l’APH, la cellule ne prend pas en compte la pluridisciplinarité que nécessite le système de santé.
Depuis l’apparition de l’épidémie de coronavirus en décembre, plusieurs milliers de personnes passent de la vie à trepas dans le monde. Dans le souci de lutter contre la propagation de ce virus en Haïti, une cellule scientifique pour formuler des recommandations a été mise sur pied.
L’Association des Pharmaciens d’Haiti (APH) a pris le contre-pied de cette cellule et demande au Premier Ministre de réviser son cahier.
Selon l’APH, le système de santé nécessite une approche pluridisciplinaire pour de meilleurs résultats. Le constat de ladite association montre qu’il n y a ni anthropologue, ni infirmier (e), ni pharmacien (ne) au sein de cette cellule, qui, selon le communiqué, sont des éléments essentiels dans l’atteinte des objectifs de cette structure.
D’un autre côté, l’APH observe que la démonstration du rapport bénéfice-risque de l’utilisation de la chloroquine dans la prise en charge du Covid-19 continue à alimenter les débats scientifiques à travers le monde. Cependant, au-delà des échanges en faveur et en défaveur de la chloroquine, l’APH s’inquiète de l’euphorie de la population pour l’achat de ce médicament pour être utilisé à des fins préventives et/ou curatives sans avis médical.
En ce sens, l’association demande au Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP) de prendre les dispositions nécessaires pour contrôler la distribution de la chloroquine sur le tout territoire national.
