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L’Extase de la Souffrance

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J’ai peur, j’ai froid, j’ai chaud, 

Tout va mal, suis-je en vie ? 

Ô Dieu de la misère, je me prosterne à tes pieds. 

Poète, laisse-moi, pars, 

Laisse-moi vivre ma vie, je suis conscient de ma maladie. 

Oh, laisse-moi, j’ai dit, 

J’ai le cœur d’un cheval, et la tête d’une tortue.

Maître, quelle est cette puissance ? 

Je sens brûler en moi la magie de l’écriture, 

Je vomis les mots et trouble les sens, 

Comme je suis troublé par cette douleur. 

Quelle est cette dimension, sans blues, 

Je suis au sommet de la plénitude de la douleur.

La souffrance est un point à l’existence, 

Et une vie à la poésie. 

Voyez : le ciel est noir, les étoiles brillent du sang, 

Les oiseaux crient le malheur et les industries vomissent la chaleur. 

La vie est une quête constante de bonheur, 

Nul ne connaîtra jamais la plénitude de la joie.

Je suis seul dans une pièce, 

Le diable a repris sa femme, 

Je suis seul en détresse, 

Enterré dans cette prison. 

Cette magie n’est qu’une forme d’épanouissement, 

Je suis ça. Je suis ce poème.

Encore une fois, regarde : 

Oh ma tête, cette tête remplie de beaux souvenirs, 

Cet enfer rempli de normalité et de moralité, 

Oh cette boîte par laquelle j’existe, 

Je mourrai, j’existerai encore. 

Oh misère, cette conscience qui plane et taille toute mon existence, 

J’ai compris, je suis né poète, 

Je suis né dans l’extase.

Horley H. MARC

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