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Lieux de mémoire en Haïti : entre manipulation politique et source de connaissance. Le cas de Vertières

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Chargé de cours à l’institut Supérieur d’Études et de Recherches en sciences sociales (IERAH-ISERSS) et à l’Université publique du Sud-est à Jacmel (UPSEJ). Détenteur d’une licence en histoire à l’Institut Supérieur d’Études et de Recherches en Sciences Sociales, un master en Économie Sociale et Solidaire à l’Université Lumière Lyon 2-France, un master en Histoire, Mémoire et Patrimoine à l’Université d’État d’Haïti en partenariat avec l’Université Laval, Doctorant en Ethnologie et patrimoine à l’Université Laval.

A l’entrée de la ville du Cap-Haitien se trouve Vertières, ce lieu de mémoire symbolise la dernière bataille de l’armée indigène sur l’armée française le 18 novembre 1803. Vertières symbole de victoire, d’intégrité, d’honnêteté et de bravoure où les généraux de l’armée indigène ont mis fin au système esclavagiste à Saint-Domingue. Déterminés à enrayer la machine oppressive, les révoltés n’ont présenté aucune lueur de faiblesse face aux soldats français mieux préparés et équipés. La révolution haïtienne était une révolution anticolonialiste, anti-esclavagiste et anti-raciste. Pour marquer le nationalisme pendant l’occupation américaine, un monument a été érigé le 18 novembre 1929 par le président provisoire Louis Borno. Mais, en 1953, le président Paul Eugene Magloire a érigé des monuments sur la bataille de Vertières en l’honneur des héros de l’indépendance lors du tri₋cinquantenaire. L’Institut de Sauvegarde du patrimoine national (ISPAN) qui s’occupe de la protection des patrimoines a décidé de classer les monuments Vertières comme patrimoine national. Presque tous les sites historiques du pays ne sont pas sauvegardés. Citons entre autres : les différents forts à travers le pays, les monuments des héros au champ de mars, les patrimoines bâtis et les sites naturels. Ce monument historique fait partie de l’ensemble des monuments historiques du département du Nord. Il se trouve dans une situation critique qui mérite d’être sauvegardé. ISPAN l’a déjà inventorié, sa mise en valeur. Maintenant il reste à l’Institut de Sauvegarde de prendre toutes les mesures nécessaires pour les sauvegarder. Vertières représente la mémoire collective de tous les Haïtiens, car cette victoire sur l’armée française n’était pas pour un groupe d’haïtiens mais pour l’ensemble des Haïtiens. Nous avons un devoir de mémoire envers les héros de Vertières, c’est-à-dire l’obligation de se souvenir de certains événements passés, en général des événements meurtriers comme des guerres, des génocides. Il a une portée morale à la mémoire collective.

Mots-clés : Vertières, Patrimoine historique, devoir de mémoire, lieu de mémoire, monuments historiques, Inventaire, patrimonialisation, Protection.

Introduction

Une étude sur Vertières, permet l’utilisation de la notion de mémoire dans une approche patrimoniale, car le patrimoine est partout et en tout. En ce sens, on distingue plusieurs types de patrimoines. Il est à la fois « culturel et naturel, matériel et immatériel, artistique et technique » (Turgeon, 2003 : 17). Le concept de patrimoine est constitué de trois grandes branches. En premier lieu on trouve le patrimoine matériel qui comprend le bâti cela et tant : l’architecture, artefacts, les objets d’arts, en second lieu le patrimoine naturel qui englobe tout ce que la nature a mis à la disposition de l’homme. Il est constitué par des formations physiques et biologiques qui ont une valeur universelle. En dernier lieu, on trouve le patrimoine immatériel qui comprend l’ensemble des pratiques, des représentations, des expressions, des connaissances et du savoir-faire que les groupes, les communautés, les individus, reconnaissent comme faisant partie de leur patrimoine. Selon Melot « le patrimoine est la condition de l’existence matériel d’une collectivité » (Melot, 2010 : 280).

Vertières est l’un des patrimoines haïtiens le plus important du pays. Malheureusement c’est un patrimoine méprisé qui n’est pas protégé. Vertières constitue l’identité haïtienne, c’est aussi la mémoire glorieuse et collective de tous les Haïtiens. Malheureusement il fait l’objet de mépris.

La mémoire collective et officielle n’a presqu’aucune valeur en Haïti. Selon des constats, il y a une campagne consistant à banaliser les mémoires.  Depuis plusieurs années, les 1ers et 2 janvier, 18 mai, 17 octobre, 18 novembre qui sont considérés comme des dates hautement historiques et des lieux de mémoire dans la mémoire collective du peuple haïtien ont tendance à perdre leur symbolisme en raison des mouvements de protestation contre les pouvoirs en place. Or, les lieux de mémoire sont des sources de connaissances. En ce sens, un pays qui tend à banaliser ses mémoires c’est un pays qui planifie sa disparition au fur et à mesure. L’exemple récent, le 18 novembre 2020, les opposants au président Jovenel MOISE étaient dans les rues pour manifester leur désaccord. Ce n’est pas un problème de manifester leur mécontentement contre un gouvernement en place, c’est la manière de le faire.  L’ex-Sénateur Moise JEAN-CHARLES a profité pour brandir son drapeau noir et rouge. Aux Gonaïves le 25 septembre 2003, des opposants au président Jean Bertrand ARISTIDE ont hissé le drapeau américain pour demander aux américains de se débarrasser Haïti sous le joug du président Aristide.  En novembre 2003, des opposants au président Jean-Bertrand Aristide  au nom du groupe 184 ont hissé le drapeau tricolore français le 18 novembre 2003.  Les dates officielles perdent leur sens.

A partir du 20ème siècle, un monument historique pouvait devenir un patrimoine pour répéter Irène Maffi. Le patrimoine dans son sens global, est, selon institut de statistique de l’UNESCO, les artefacts, les monuments, les groupes de bâtiments et les sites, les musées qui se distinguent par leurs valeurs diverses, y compris leurs significations symboliques, historiques, artistiques, esthétiques, ethnologiques ou anthropologiques, scientifiques et sociales. Il comprend le patrimoine matériel (mobilier, immobilier et immergé), le patrimoine culturel (PCI) intégré dans la culture et les artefacts, sites ou monument du patrimoine naturel (UNESCO, 2009).  Ces dates devraient être des moments de réflexions, malheureusement les politiciens ont banalisé ces dates. Même au niveau de l’État, il n’y a pas vraiment un intérêt pour la mémoire collective et il y a une absence de politique publique à cet effet. Le symbolisme du drapeau a perdu tout son sens, l’indépendance qui est un patrimoine immatériel mondial ne veut rien dire pour la majorité des Haïtiens. Haïti est le premier pays noir indépendant du monde mais aussi le premier a mis fin à l’esclavage. Il n’y aucun lieu de mémoire consacré à l’esclavage. Il y a une sorte d’oubli à l’endroit de la mémoire de l’esclavage. Même quand il n’y a pas paradoxalement de véritable mémoire sans oubli (Hurbon, 2018 : 51). La mémoire de l’esclavage accapare ici tout le présent et l’enchaine au passé esclavagiste.

Nous constatons que la mémoire des lieux du pays se trouve dans un état fragile et précaire. Il y a même une sorte de banalisation de la mémoire collective. Elle est aujourd’hui menacée par une mauvaise planification et gestion des lieux de mémoire, des sites touristiques, des monuments des héros, par les effets néfastes du non-respect, de la violation et la détérioration des lieux.  La question de sauvegarde peut être un déclencheur pour les sites du département du nord et pourquoi pas l’ensemble des sites mémorables du pays qui sont négligés et oubliés étant donné que tout pays, de tels sites sont nécessaires pour garder la vitalité de la mémoire collective.

Aujourd’hui, Vertières est présentement dans un état très critique. Pourtant les Capois et certains haïtiens en partie, cultivent un lien d’affectation et un amour pour ce lieu. On peut se questionner pourquoi un attachement pour certains au niveau local et national et un mépris pour d’autres? Comment peut-on réhabiliter Vertières au niveau local et national? Comment peut-on sauvegarder le site de Vertières?

L’objectif de cet article consiste à proposer un programme d’interprétation du lieu ou autour du lieu (la bataille de Vertières le 18 novembre 1803) afin de le valoriser davantage dans la littérature mondiale dans la lutte contre l’esclavage (la mémoire de l’esclavage). Cela peut attirer éventuellement plus de touristes nationaux et internationaux.  

Montrer l’importance de ce lieu dans la construction de la mémoire collective des habitants du Cap-Haitien afin d’assurer la préservation de ce lieu au niveau local et du coup, de contribuer à une bonne gestion qui va conduire directement à sa mise en tourisme.  

Du point de vue méthodologique, nous utilisons la méthode qualitative et la technique de l’entretien semi-dirigé dans la cueillette des informations et l’analyse de contenu dans le traitement des données. Laquelle nous permet de mener notre démarche scientifique.  

Bataille de Vertières du 18 novembre 1803 : Un acte de solidarité et de détermination

Haïti est l’un des pays de la Caraïbe possédant plus d’atouts en patrimoine historique, surtout avec ses nombreux vestiges coloniaux. Durant une longue période de lutte contre l’esclavage, il acquit son indépendance le 1er janvier 1804. Ainsi, 1804 vit la naissance de la seconde République indépendante du Nouveau Monde, dans le sillage des révolutions américaine de 1773-1783 et française de 1789-1799, mais sur une base radicalement différente, puisque c’était la masse servile qui avait vaincu l’armée de Rochambeau à Vertières le 18 novembre 1803 (au chant de la Marseillaise face aux troupes françaises médusées) (Le Glaunec, 2014 : 16). Elle est pour tous et chacun la première République noire du monde.  Pour arriver à cette fin, d’énormes pertes matérielles et en vies humaines ont été enregistrées du côté des deux groupes lors des affrontements entre l’armée indigène et l’expéditionnaire française. Partout, dans toute la colonie de Saint-Domingue, des batailles ont eu lieu, mais généralement dans la région du grand Nord. Fierté haïtienne, Vertières est l’expression de l’union des différentes catégories sociales qui se rivalisaient à Saint-Domingue. Pour chambarder le système esclavagiste, ce crime de lèse humanité, les esclaves (créoles et bossales) et les hommes de couleurs ont transcendé leurs différences. Déterminés à enrayer la machine oppressive, les révoltés n’ont présenté aucune lueur de faiblesse face aux soldats français mieux préparés et équipés. Le chant : « Grenadye alaso, sa ki mouri zafè ayo. Nan pwen manman, nan pwen papa… » (Le Glaunec, 2014) est une preuve irrécusable qu’ils ont banalisé la mort à la conquête de liberté, un droit inaliénable.

Ces endroits où ont enregistré ces batailles sont stratégiques et ont été des témoins privilégiés du passé révolutionnaire haïtien.  Parmi ces lieux, nombreux sont considérés comme des lieux de mémoire. Ils peuvent être considérés comme un moment clé pour l’histoire culturelle du pays, mais aussi comme des espaces de développement du tourisme mémoriel. Plusieurs historiens haïtiens et étrangers ont relaté les nombreux faits, évènements, lieux de combats, opinions discours qui se sont produits avant et après l’indépendance, notamment Beaubrun Ardouin, Thomas Madiou, Jean Pierre Le Glaunec, Marcel Dorigny. Ces ouvrages peuvent servir comme une carte pour les acteurs sociaux, permettant de découvrir et de retracer la diversité et la richesse des lieux de mémoire en Haïti. Parmi divers lieux de grande importance de la révolution haïtienne, Vertières demeure l’un des plus importants. Car, il symbolise la fin de toutes les luttes mais la plus prestigieuse victoire de la plus petite armée de l’époque face à la plus grande. Il détient le souvenir de la résistance des troupes indigènes face à l’armée expéditionnaire française.  

La zone Vertières aujourd’hui, se trouve à la porte de l’entrée de la ville du Cap, sur l’ancienne habitation de Vertière (Le Glaunec, 2014 : 16). A ce stade se range la bataille de l’armée indigène d’un côté, commandé par Jean-Jacques Dessalines et de l’autre côté le général Rochambeau.  Cette bataille contre le rétablissement de l’esclavage et pour l’indépendance d’Haïti s’est soldée par une écrasante victoire indigène pour des auteurs haïtiens et une défaite pour les Français. Cette victoire a brisé une fois pour tout le système esclavagiste dont cette révolution était anti-esclavagiste, anti-raciste et anticolonialiste.

Deux cent vingt et un ans plus tard, ce site abrite la mémoire des habitants du Cap-Haitien et d’une manière générale, celle de tous les Haïtiens. On a pu remarquer que ce lieu tient sa place dans l’histoire haïtienne. D’une part, il motive les Capois et pourquoi pas tous les Haïtiens à marcher sur les traces des héros de la liberté générale, de l’abolition de l’esclavage et l’indépendance haïtienne.  D’autres part, Vertières symbolise un lieu de transmission de fierté, de courage, de grandeur et de dignité dans la mesure où c’est sur les ordres du général Dessalines, le père de la patrie, que ses lieutenants arrachèrent la colonie de Saint-Domingue du joug de l’esclavage français. « Dans le cas d’Haïti, l’esclavage est considéré comme une page tournée. On s’intéresse plus qu’à la célébration des héros de l’indépendance » (Hurbon, 2018 :52).  Pour les masses d’anciens esclaves, la mémoire est immédiatement articulée à l’identité culturelle (Hurbon, 2018 : 48). Cette culture est marquée par un déficit de mémoire à travers la stratégie coloniale qui consiste à ne laisser aucune incitation à la mémoire de l’esclavage dans l’espace public (Françoises, Verges, 2006, cité par Laennec Hurbon). La problématique de la mémoire demeure liée de manière très étroite, en Haïti particulièrement, à la problématique de l’identité culturelle (Hurbon, 2018 : 53).  Cette problématique pour les pays de la Caraïbe devient une identité toujours en construction, le symbole du traumatisme lié à la traite de l’esclavage c’est-à-dire, les traces de l’esclavage sont encore visibles à travers les conditions socio-économiques et le racisme que subissent les couches populaires des communautés noires. Divers sites historiques en Haïti font l’objet d’abandon malgré les conventions signées (1972 et 2003) et lois haïtiennes prises.

Règlementation du patrimoine national haïtien

En matière de réglementation du patrimoine national haïtien, le pays a connu plusieurs lois et décret-loi. Et étant un État partie de l’Unesco, les Conventions qu’il ratifie font partie de ses clauses réglementaires. En termes de corpus juridique nous pouvons citer : la loi de Borno (1927), la loi de Vincent (1940), le décret-loi de Lescot (1941), la Convention de l’Unesco pour la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel (1972), la Constitution de la République d’Haïti (1987) et la Convention pour la Sauvegarde du Patrimoine Culturel Immatériel (2003) (Henry 2015 : 53). Le 26 juillet 1927 (Moniteur, no 63-64, juillet 1927), le gouvernement de Borno a publié une loi réglementant le service des domaines. Ce fut la première loi législative en la matière. Cette loi concerne des biens meubles haïtiens qui méritent d’être conservés et sauvegardés du point de vue historique ou artistique.  A cette époque, les monuments et les monuments historiques étaient la première conception du patrimoine (choay, 2007). Et le patrimoine ne concerne que la matérialité. En effet, la loi de Borno vise à construire l’identité du peuple à travers des monuments historiques, symboles de la grandeur de la nation haïtienne. Ces monuments historiques qui sont des objets matériels peuvent non seulement nourrir la mémoire haïtienne mais aussi participer à sa structuration (Turgeon, 2007 : 13-36) en fonction de la vision collective que l’État veuille construire. Cette vision se base sur les héritages africains jusqu’à présent. En dépit, la loi de Borno ne fut pas appliquée (Henry 2015 : 54).

En dépit de l’adoption de certaines lois sur le secteur du patrimoine, elles ne sont pas appliquées. Ce qui constitue un handicap majeur pour ce secteur car les organismes n’ont pas eu l’opportunité d’évaluer ces lois en fonction des initiatives qui ont été prises. En outre, il y a un manque de compréhension du patrimoine haïtien au fil des ans. Comment l’Unesco apprécie l’évolution du patrimoine d’une nation ? Chaque État n’engage-t-il pas à protéger son patrimoine national ?

Le patrimoine ne cesse de monter en puissance, face à cette montée, les dirigeants locaux, nationaux et internationaux ne restent pas différents. Ils créent des institutions de formation, d’enseignement, d’études et de recherches en patrimoine. Au début, chez nous en Haïti, la conception du Patrimoine est fondée sur le matériel. Cette vision qui couvre les sites, monuments et toutes les formes de construction physiques exceptionnelles, dominent la conception du patrimoine haïtien. La loi de Sténio Vincent du 23 avril 1940 est consacrée à la protection des monuments historiques. Le décret-loi sur le présent Elie Lescot du 31 octobre 1941 accorde « toutes compétences en matière archéologique au Bureau National d’Ethnologie ». Le service de conservation et des sites crée en 1972 est reprise par l’Institut de Sauvegarde du Patrimoine National (ISPAN) en 1979 : « on passe du plan institutionnel, de la dénomination de monuments historiques à celle du patrimoine national » (Celius, 2004 : 209-2011). Cette conception produit une désarticulation entre le patrimoine matériel et celui de l’immatériel, alors que les deux sont situés dans le culturel. Ce déséquilibre allait être corrigé dans les années 1990 (Celius, 2004 : 218).  

L’institut de Sauvegarde du patrimoine National (ISPAN) fut créé par le décret du 29 mars 1979. C’est un organisme de l’état, placé sous tutelle du ministère de la Culture et de la Communication, ayant pour mission de dresser l’inventaire des biens immobiliers à haute valeur culturelle, d’assurer les études et la réalisation des projets spécifiques de protection, de restauration et de mise en valeur ; de promouvoir des activités publiques ou privées visant la conservation du patrimoine national. Carlo A. Celius montre qu’au sens haïtien, au-delà du naturel et culturel, « le patrimoine renvoie à la liberté : vivre libre ou mourir » (Celius, 2004 : 214). C’est la liberté acquise le 18 novembre 1803 nous permet d’organiser notre territoire dans ses composantes naturelles, culturelles et touristiques.

La Convention pour la Sauvegarde du Patrimoine Culturel Immatériel a été adoptée par l’Unesco en octobre 2003, puis elle a été mise en vigueur le 20 avril 2006. Cette Convention est le résultat d’un long processus à l’échelle internationale sur les cultures dites « populaires » ou « folkloriques ». Elle donne une vision plus élargie du patrimoine puisqu’elle intègre les arts, les lettres, les modes de vie, les savoir-faire, les croyances, les traditions, les valeurs….  En effet, elle élargit la conception du patrimoine et de la culture.  Dès lors, le patrimoine comprend à la fois le matériel et l’immatériel.

Auteur : Pekenson FRANCOIS

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