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Lucmane Délile contre-attaque et met en accusation les organismes des droits humains

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Le ministre de la justice et de la sécurité publique, Lucmane Délile est catégorique: l’État haïtien n’a rien à voir avec le banditisme. Pourtant, les organismes des droits humains prouvent qu’il y en a. Selon le titulaire du MJSP, l’exécutif est victime d’un matraquage politique.

Ces derniers jours, Lucmane Delile a fait des sorties impressionnantes. Le mois dernier, il avait lancé un ultimatum aux hommes de village de Dieu qui reste lettre morte. Récemment, il avait ordonné l’arrestation de Jimmy Chérisier (Barbeccue) qui pour l’heure dirige un groupe de personnages pour la plupart indexé dans les rapports des organismes des droits de l’homme comme assassins présumés. À présent c’est le tour des militants de droits humains qu’il met en accusation.

Il ne se fait pas prier. L’exécutif est en odeur de sainteté. « En aucun cas l’administration en place chargée du bien-être de la population n’aurait à supporter des « malendrins », des criminels.  » Ce serait insensé », laisse entendre M. Delile.

« Nous avons entendu les attaques visant l’exécutif. Nous dénonçons cet amalgame, ce matraquage médiatique contre le pouvoir. Ils organisent leurs affaires et accusent d’autres gens », réplique le numéro un du MJSP.

C’est avec un ton révoltant que l’ancien commissaire du gouvernement de Port-au-Prince a pris la défense de l’administration Moise/Jouthe. « Ils créent de la diversion pour s’occuper de leurs ambitions politiques. Je souhaite que la population en prend acte », fait savoir l’homme de loi qui réaffirme sa volonté de traquer ces gens jusqu’à leur dernier retranchement.

Lucmane Delile juge ‘’de malhonnête’’ l’attitude des organismes de droit de l’homme. «  Nous avons les mains propres et jamais nous n’aurions supportés des gangs, des voleurs, des kidnappeurs, entre autres. Nous ne leur avons jamais défendu non plus. Pour quoi eux quand nous soutenons que nous allons sévir contre les bandits ils prennent leur défense ? », se questionne le ministre arguant qu’il ne veut ni voir ni entendre parler de, dit-il, ces malandrins armés.

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