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Nikson Athis, promoteur du leadership constructif

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Communicateur très éloquent, leader émérite de jeunesse, citoyen engagé et militant aguerri pour l’émancipation des jeunes, entre autres, Nikson Athis n’a  de cesse  de clamer une forte implication des jeunes dans le développement du pays.

Nikson Athis, présentateur de Zoom sur leadership, né à Martissant, un 30 décembre. Il y a vécu le plus clair de son enfance dans des conditions assez précaires. Encore en bas âge, il s’est trouvé en pleine querelle familiale et a dû laisser sa mère à cinq ans pour aller vivre sous le toit de son père. Il a reçu néanmoins une éducation adéquate qui fait de lui aujourd’hui un homme de caractère intègre, honnête et respectueux.

Son parcours académique et universitaire

M. Athis a fait ses études primaires au Collège des frères Nau, ses classes secondaires à l’Institution secondaire de Gérard Gourgue et a bouclé le cycle au Lycée Toussaint Louverture. Sans plus tarder, il a intégré une école de communication, Institut Supérieur de communication et de langue française (ISCOF). Intéressé dès son plus jeune âge à la politique, Nikson a entamé un cursus en Science politique à ISPOS (Institut Supérieur de formation politique et sociale) et IFOSEP (Institut de formation sociale et politique).

Le présentateur de Zoom sur Leadership est également diplômé à l’ANDC (Académie nationale diplomatique et consulaire) et actuellement mémorant en science juridique à la Faculté de Droit et des Sciences économiques (FDSE) de l’Université d’État d’Haïti. De plus, il a suivi de nombreuses formations dans le but de s’enrichir davantage du point de vue intellectuel, particulièrement une formation au Corée du sud sur La stratégie de développement et de leadership.

Son engagement inconditionnel pour le changement de sa communauté

« Quand on évolue dans une communauté, on doit être à même de l’influencer en véhiculant des valeurs susceptibles de la faire progresser », lance le leader de jeunesse, Nikson Athis, qui a justement commencé à s’impliquer socialement dans les années 2000. Ainsi croit-il que le pays tombe dans une situation de grande crise de leadership due au fait de la banalisation des valeurs. « Fort de ce constat, soutient-il, il ne suffit pas simplement d’observer les dégâts, mais il faut bien les limiter par rapport à nos actions pouvant modéliser la génération future. »

A cet effet, le leader s’est engagé à influencer sa communauté en enchaînant des conférences nationales et des formations en vue de renforcer les capacités des organisations des jeunes. « Les jeunes doivent s’inculquer en effet des valeurs comme l’intégrité, l’honnêteté, la solidarité, l’empathie, le courage… », avance le coordonnateur général de la Ligue Organisée contre l’Injustice en Haïti (LOIH). Il croit en outre que ces valeurs vont éveiller une conscience communautaire nécessaire au changement du pays.

Vers un leadership constructif

« Évidemment, nous connaissons une crise de leadership en Haïti », insiste l’animateur de « Et si l’on parlait des jeunes » (émission diffusée le dimanche à 11h du matin sur les ondes de la radio signal). Selon lui, cette crise de leadership n’implique pas nécessairement une carence de leaders car, si l’on croit ses mots, dans la mesure où l’on influence un groupe de suiveurs, on devient tout à fait leader. La question se pose néanmoins au modèle de leadership. Quel leadership prônons-nous ?

« En ce sens, je prône un leadership constructif, fondé sur le bien-être communautaire », martèle l’initiateur de JEUNOCRATIE, un mouvement de jeunesse. « Celui qui se dit leader ne peut pas avoir une attitude individualiste voire égoïste », tance-t-il. « Car, ajoute-t-il, le vrai leader prime le bien-être collectif aux dépens de sa réussite personnelle. »

Homme marié, très engagé dans sa communauté, Nikson Athis se veut un fervent serviteur de son pays. « Tous ceux qui évoluent dans une société, sont appelés à être à son service, non pas pour son propre gain mesquin mais, à contrario, pour la développer, la changer positivement », déclare M. Athis, ex-Ambassadeur de jeunesse à la Caricom, qui pense être prêt à servir son pays. Toutefois, pour relativiser un peu, il soutient qu’il vaut parfois mieux de ne pas se munir d’une responsabilité à laquelle on ne peut répondre. Ainsi, conclut-il ce numéro de ‘’Moun ou dwe konnen’’, en ses termes : »Pito m pa nan leta, m ka sèvi peyi m, olye m nan pouvwa pou m pa ka itil li. »

Statler LUCZAMA

Luczstadler96@gmail.com

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