Pierre James LIZAIRE s’adonne à la poésie romantique
5 min readPierre James LIZAIRE croit avoir trouvé le secret de faire tourner les têtes féminines avec de belles formules. Auteur de trois ouvrages, disponibles sur Amazon, le jeune écrivain s’aventure dans la poésie romantique pour parfaire l’élégance des gentlemen.
Unique garçon de sa famille, à côté de ses trois sœurs, Pierre James Lizaire a pris naissance à Pétion-Ville, dans une atmosphère tranquille et sereine, un 9 juillet. Il se définit comme un gars sympa et gentil, d’une grande simplicité. Il est du genre à être toujours à la cueillette d’une meilleure version de lui- méme. « Je suis un peu perfectionniste », se targue-t-il.
Après ses études classiques au Collège Dominique Savio de Pétion-Ville, Pierre James Lizaire a pris la direction du CTPEA pour y étudier l’Économie appliquée sur les conseils de ses professeurs. « J’avais aimé quasiment toutes les matières à l’école. Je n’avais aucune préférence, à vrai dire. D’ailleurs, il ne pouvait pas en être autrement chez moi, avec mes parents qui exigeaient qu’on étudie et travaille tout », explique Pierre James Lizaire. « Après mes études classiques, je me suis pointé à un concours au CTPEA. J’ai été parmi les trois premiers lauréats », s’empresse-t-il d’ajouter.
Pierre James Lizaire a entamé un cursus à l’Institut National de Gestion et des Hautes Études Internationales, qu’il avait été contraint d’abandonner en raison de l’insécurité qui rongeait la ville en 2004.
« J’ai pris part à un concours sur la fiscalité qu’organisaient la Mairie de Port- au- Prince et la Direction Générale des Impôts. J’ai été le premier lauréat de ce concours et j’ai pu intégrer par la même occasion le Service des Ressources Fiscales de la Mairie en assistant le Directeur d’alors », raconte le brillant économiste qui, pour l’heure, suit un programme de Master en Gestion des affaires en ligne.
Ses débuts dans l’écriture
« À l’école, je n’avais pas encore un grand intérêt pour l’écriture. Toutefois, les écrits de certains auteurs de la génération de la Ronde, y compris ceux de la négritude, me passionnaient. J’ai effectivement commencé à produire des textes à l’université », concède l’auteur quadragénaire. Tout a commencé avec sa plume qu’il prêtait aux jeunes qui voulaient écrire quelque chose d’exquis pour séduire l’élu(e) de leur cœur en faisant des acrostiches. De là, il a affiné davantage son sens lexical et poétique, puis il y a pris goût. « C’est ainsi qu’après mes cours d’algèbre surtout au CTPEA, je me suis mis à écrire. Cela est devenu une habitude », dit le passionné des lettres.
A cette même époque, alors qu’il savoure à peine son talent d’écrivain dans la langue de Molière, James s’est mis à dénicher d’autres littératures encore plus denses. « Je me suis intéressé aux autres langues comme l’espagnol et l’anglais que j’apprenais à découvrir à travers des textes et notamment des poèmes et des chants », avance l’auteur de “The Secrets Of Love Stories (Les Secrets Des Histoires d’Amour).
Une poésie romantique
Pierre James Lizaire, avec ses trois publications, est le représentant d’une poésie romantique, lyrique et quelque peu surréaliste. En effet, son premier ouvrage paru en 2013, « Les Lignes Tendres », trouve son inspiration dans le manque de finesse qui caractérisait les échanges verbaux des jeunes gens. « Un jeune homme doit savoir comment s’adresser aux filles avec respect de manière à faire bonne impression. Or, la plupart des garçons s’introduisent de manière balourde auprès des jeunes filles. Il leur fallait donc de meilleures formules. « C’est dans cette perspective que j’ai publié « Les lignes Tendres » », précise Pierre James Lizaire qui a pris part à Livre en Folie en 2015, avec cet opus de cinquante textes.
Il a ensuite publié son second opus du même volume en 2015, intitulé “The Secrets Of Love Stories”. “Avec cet ouvrage, j’ai voulu intégrer un nouveau marché en essayant de toucher un public beaucoup plus large compte tenu de l’universalité de la langue anglaise », explique Pierre James Lizaire qui pense que le marché anglophone présente des opportunités pécuniaires plus importantes que le francophone. L’auteur de The superlative romance publié en mai dernier, s’explique en ces termes : « Outre le fait que ça soit plus universel que le marché francophone, cela m’offrira l’opportunité de pouvoir vendre des textes rédigés en anglais aux fameux artistes internationaux qui ont la voix et les talents, mais qui, faute de temps, ne peuvent pas rédiger leurs poèmes, comme me l’avait conseillé et encouragé la Directrice de Llumina Press Inc., basée en Floride.
Si la résonance de la poésie française lui paraît agréable à l’oreille, au fond elle n’est pas aussi convaincante. « Les auteurs francophones sont fascinés par de belles sonorités, mais ils s’intéressent peu au sens profond du texte. Tandis que la littérature anglophone est plus profonde, beaucoup plus concrète », déclare l’économiste et écrivain pétionvillois. Aussi se sert-il de la richesse de la langue de Shakespeare pour raconter le quotidien des amoureux. « Et c’est ce que je fais dans mes textes, je raconte les vécus, les histoires d’amour du couple », confie Pierre James Lizaire, père d’un petit prince de cinq ans.
Quand il n’a pas les yeux rivés sur son ordi pour produire des poésies alléchantes, James s’adonne à des commandes d’articles électroniques, ou de prêt-à-porter, surtout masculin, ou de différentes eaux de Cologne, entre autres, qu’il prend plaisir à revendre malgré la fermeture de son store. En dépit de son emploi du temps archi-comble, il promet sous peu à son lectorat francophone et anglophone, un nouvel ouvrage encore plus attrayant.
Statler LUCZAMA
Luczstadler96@gmail.com