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Pour la maintenance ou la prise du pouvoir, le carnage une option non négligeable

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À l’heure actuelle, le décompte des cas de contamination de la Covid-19 se fait par plusieurs dizaines au quotidien. La population commence à s’écrouler massivement tandis que, du coté des antagonistes politiques, c’est la vile bataille pour le pouvoir qui prédomine. Malgré le confinement, l’opposition invite la nation à se jeter dans la gueule du lion. La folie noie le bon sens, le peuple est attendu sur le macadam ce lundi  18 mai 2020.

C’est du nouveau. Haiti va marquer l’histoire d’une autre manière. Elle va être tristement célèbre dans sa manière de gérer la crise de la Covid-19. Dans un moment où le monde est en passe de faire profil bas par rapport à la pandémie, les politiciens haitiens, sans scrupules, essaient d’en faire une récupération politique. D’un coté la mise en branle d’ une campagne en catimini vers 2022 et de l’autre, une opportunité pour la prise du pouvoir par la petite porte.

Selon les théoriciens de la politique, ce terme est vu comme une sorte d’organisation des gens formant une même communauté. Il est la gestion de la société. En Haiti, c’est tout le contraire qui est en train de se produire. C’est plutot, la gestion des interets mesquins par la prise du pouvoir. La cité importe peu. Pour les politiciens, le peuple n’est qu’un moyen de parvenir à la satisfaction de leurs convoitises.

Depuis prêt de trois ans, une incipide bataille s’est déclarée entre le régime en place (qui peine à diriger) et l’opposition politique (prète à tout). À travers cette lutte, la nation a pu voir de toutes les couleurs. Pays lock, massacres civils, insécurité, depreciation spectaculaire de la gourde,  vassalisation des institutions républicaines,  entre autres . Même en ce moment où le coronavirus fait rage, les rapaces politiques ne retractent pas.

Tous veulent exposer la population

Ayant prouvé sa fureur à travers le monde, la covid-19 n’est toujours pas prise au sérieux par les politiques haitiens. L’executif qui devrait tout organisé pour limiter les dégats, attire au contraire les citoyens dans le filet de la pandémie. Aucune mesure pour freiner les activités de foule, encore et encore  des promesses mensongères, une campagne électoraliste tacite sous fond de distribution de matériels hygiéniques, des décisions contradictoires se suivent, des decaissenents douteuses, entre autres. Pire dans tout ca, il n’a aucun soucis de voir échapper à son controle la maladie.

Pour l’heure, une seule chose préoccupe, vraissemblablement, les hommes au pouvoir :  la maintenance du pouvoir.

Des haitiens gemissent hors de nos frontières, les marchés publics, le transport en commun, les gaguères, les points frontaliers non controlés, les funérailles, les centres de distributions des cartes CIN, les usines textiles, sont autant de situations sur lesquelles l’executif ferme les yeux. Peut-être un pretexte pour l’opposition d’exposer à son tour cette population laissée pour compte.

Coté de l’opposition, l’on a la sensation que la logique leur fait défaut. En vue de satisfaire leurs égos, il n’ont aucun problème à mettre en danger la vie de toute une communauté. Après avoir infligé à la population un casernement forcé de trois mois, ces radicaux refont surface pour faire juste le contraire de ce que fait le monde actuel. Au lieu du confinement, et ou, les mesures de prévention contre la pandémie, ils appellent la population à sortir manifester. Une attitude suicidaire pour des hommes qui aspirent diriger le pays. Peupt-être, croient-ils, que les haitiens sont  immunisés au virus qui exige distanciation sociale et propreté.

Le bouclier humain, un crime que les politiques haitiens n’entendent pas éviter

Les chefs de file de l’opposition se sont toujours fait briller par leurs absences dans ces genres de manifestations. Des mobilisations qui sont souvent soldés par des pertes en vies humaines. Malgré, ils n’ont jamais raté les occasions de planifier ces genres de massacres pour la population.

Pour ce lundi, en plus qu’ils vont offrir en sacrifice à la covid-19 les membres de la population en echange d’une transition utopique, les manifestants seront aussi exposés a un masscre planifié puisque d’une part, la police est en crise et d’autre part, personne n’a le controle des civils armés et des policiers en rébellion. L’opposition a vraiment perdu la tête. L’executif quant à lui ne prend aucune disposition pour interdire cette dérive. Déjà on avoisine les 456 cas d’infection et le taux de mortalité en Haiti excède même celui des USA, epicentre de la pandémie.

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