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Quand Gaëlle Jasmin s’émerveille au paradis de la dance

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Gaëlle Jasmin et son mari Cliford

Mordue de la danse dès sa plus tendre enfance, Gaëlle Jasmin en a fait une raison de vivre. Chaque jour, elle y prend goût. Elle s’éclate à chaque pas sur une piste. A l’évidence, la danse anoblit sa vie et  lui procure un bonheur incommensurable. Que peut-il y avoir au monde de plus extraordinaire pour une épouse que de partager  sa passion avec son prince charmant ? En effet, son mari Cliford Jasmin savoure avec elle les plus intenses moments au rythme des danses sociales.

Elle  effectue des mouvements majestueux, tel un ange sur  une mer de verre, quand elle danse. Dans ses mouvements qui font voir monts et merveilles, comme aurait dit le célèbre Hugo dans Notre Dame de Paris, Gaëlle Jasmin est cette danseuse martiniquaise qui redore la culture de danse haïtienne. Elle en a fait une raison de vivre.

Abandonnant son corps au rythme des mélodies qu’elle aime, Gaëlle Cadignan Jasmin se libère des regards enthousiasmés pour s’aventurer au paradis du sixième art. «Après plus d’une vingtaine  d’années dans ce domaine, je peux dire que je suis très satisfaite», avoue Mme Jasmin, Présidente d’Ayiti Dance lors d’une entrevue accordée au journal Le Quotidien News. À en croire ses mots, on dirait qu’elle est née pour danser.

En effet, la passion qu’elle investit dans cet art lui a fait ce présent, combien précieux, quand M. Clifford Jasmin, excellent danseur également, s’est trouvé sur son chemin à Paris. «Il est un de ces hommes rarissimes qui font la différence. Il est tout simplement extraordinaire», renchérit-elle, de son ton très gai  débordant d’une intense allégresse.

Se présentant  comme un charmant couple de danseurs aux admirateurs, et ils ont partagé des instants magiques sur  un nombre incalculable de pistes de dance, en Haïti comme ailleurs. Leur commune passion ne connaît, en effet, aucune frontière. Ainsi, ils se sont produits en spectacle sur les rythmes de la salsa cubaine, du tango argentin, de la samba brésilienne, entre autres. Mais aucune de ces dances n’a le même effet que celui qui émane de l’alchimie du compas.

En fait, «Le compas comme dance sociale est non seulement fascinante, mais peut être aussi un produit phare pour le progrès économique du pays», témoigne Gaëlle C. Jasmin qui est également informaticienne, et spécialiste en communication digitale. « Tout comme la samba génère des revenus au Brésil, on peut faire de même avec le compas en Haïti » recommande l’orfèvre en la matière qui a découvert le terroir en 2006, avant de s’y installer en 2016. «Jusque-là, je n’éprouve aucun regret d’avoir décidé de vivre en Haïti», confesse Gaëlle Jasmin, malgré les nombreuses embûches que  connaît la terre de Catherine Flon ces dernières années.

Après plus de vingt ans de carrière, Mme Jasmin, professeure de dance, contribue au relèvement d’une grande culture. La culture haïtienne. Un peu partout dans le monde, la Présidente d’Ayiti Dance et son époux jacmélien, Cliford Jasmin, ont fait découvrir le compas du feu Neymour Jean Baptiste à des milliers de danseurs. Ils sont légion en effet à  fréquenter leur école de danse à Paris. Après plus de vingt ans de carrière, elle vit sa plus belle expérience  avec “Konpa Dance Challenge”, cette compétition innovante qu’elle a lancée depuis l’an dernier et dont la finale tient tous les fans de compas  en haleine !

Statler LUCZAMA

luczstadler96@gmail.com

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