Comme la nuit,
J’espère encore te revoir.
Il est presque minuit,
Et je veille sur l’espoir.
Comme la pluie,
Tu faisais fleurir la joie.
Je me rappelle ces fois
Où ton sourire fendait la nuit.
Comme s’efface la nuit
Et que revient le jour,
Normalement tout est fini
Et on reste à pleurer d’amour.
(Refrain)
Reviens-moi, pour ce qu’on a vécu,
Reviens-moi, pour ce qu’on a perdu.
Reviens-moi, comme le soleil
Qui fait pousser la graine,
Et qui ramène le sommeil
Et la paix chez tous les hommes.
Mais ne reviens pas
Comme ce souffle qui passe,
Qui vient, qui s’efface, et jamais le même.
Reviens-moi comme cet autre moi,
Celui qui reste, celui qui t’aime.
Il fait si froid là où je suis,
Si chaud là où tu vis.
Mes larmes gèlent dans l’oubli,
Les tiennes brûlent d’amour enfoui.
Si tu m’entends,
Reviens avant que je m’efface.
Avant que le vent
Emporte ce qu’il reste de moi.
Ma peau se souvient encore de toi,
Ton souffle court sur mes veines.
Il me donne des frissons quand je parle de toi,
Comme ces disputes qui s’enchaînent,
Qui tournent en rond dans mon esprit,
Comme ces larmes qui disent : tout est fini.
Ce lit trop grand sans ta chaleur,
Ces rêves qui tanguent dans ton absence.
Chaque pièce garde ton odeur,
Et le bonheur des autres m’offense.
Tout, tout laisse à dire que je meurs.
(Couplet final)
Si tu reviens, je planterai nos jours
Dans la lumière, loin des regrets.
On fera pousser l’amour
Là où le soleil ne s’éteint jamais.
(Refrain final)
Reviens-moi, pour ce qu’on a vécu,
Reviens-moi, pour ce qu’on a perdu.
Reviens-moi, comme le soleil
Qui fait pousser la graine,
Et qui ramène le sommeil
Et la paix chez tous les hommes.
Mais ne reviens pas
Comme ce souffle qui passe,
Qui vient, qui s’efface, et jamais le même.
Reviens-moi comme cet autre moi,
Celui qui reste, celui qui t’aime.
Horley Houssenda Marc
