Saïmé D’Haïti, une jeune mannequin talentueuse
3 min readSaïmé D’Haïti, une jeune mannequin léoganaise de 19 ans, évolue actuellement dans le monde de la mode, compte aussi bien évidemment s’investir dans des projets pour restructurer la question du mannequinat en Haïti. En effet, elle aimerait rendre sa vie accrocheuse de la façon dont elle veut inspirer les jeunes à venir qui veulent être des modèles.
Dès son plus jeune âge, 16 ans, la jeune talentueuse, sous l’influence d’une amie, s’est lancée dans le mannequinat avec sa participation au casting de l’Agence Royale (RA). Et malgré tout ce qu’elle risquait, elle n’hésita pas une seule fois à reproduire et à braver tous les défis qui l’attendaient car, d’après ce qu’elle nous dit, elle ne visait que l’aboutissement, le summum de ce qu’elle entreprend. Elle participait alors à son premier défilé de mode, qu’elle dit ne jamais oublier, notamment dans le domaine du théâtre et de la danse folklorique avec Allad’art, dont elle a été co-initiatrice. Elle, récemment nommée ambassadrice Karabela Mag.Ht, rejoint l’équipe Stravy-D Fashion en tant qu’ambassadrice de la marque. Elle a également défilé pour des designers talentueux comme PPM & Hector Collection, FG Style, Jeffari pour n’en nommer que quelques-uns.
La préparation d’une journée de défilé professionnel ?
Une journée de défilé commence tôt le matin avec coiffure et maquillage. L’après-midi est consacré aux répétitions et aux répétitions. Le soir, place au défilé. Pour les tournages, c’est différent. Nous organisons généralement pour une demi-journée et parfois pour la journée pour prendre plus de temps et faire des pauses. Le thème et les tenues sont choisis avant le jour J du tournage. Si le shooting porte sur une coiffure ou un maquillage en particulier, nous ne prenons que des portraits.
Racontez-nous votre meilleur souvenir ?
Aucun autre souvenir ne peut égaler le jour de mon premier défilé de mode en 2019. C’était ma toute première expérience sur scène. Après avoir habillé et vendu les œuvres de maisons de couture et de créateurs de Léogane et de la capitale telles que PPM & Hector Collection, FG Style et Jeffari. J’ai eu droit à leurs acclamations et même à l’offre de travailler avec eux. C’était un bon début !
Le travail collaboratif est-il important ?
Oui, surtout pour une modèle avec peu d’expérience et voulant prendre plus d’élan. Je travaille toujours avec des amis car je crois en ma devise « L’union fait la force ».
Le mannequinat ?
Le mannequinat reste avant tout un hobby pour moi. Et même si je ne gagne pas d’argent, bah vous connaissez bien le pays, mais avec l’impression de faire ce qu’on aime est déjà bien, il n’y a rien de mieux !
Quel est votre projet actuel ?
De concert avec des amis proches, nous nous réunissons pour monter un projet dont on ne peut pas en dire plus pour le moment car ce projet est encore en phase d’étude et d’élaboration, aussi je compte.. en fait, je travaille dur pour mettre en place un magazine pour mieux vendre nos personnalités féminines et femmes victimes en tout genre. Je compte bien l’appeler « DS Conviction Féminine ».
Ansky Hilaire