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Samantha Arielle Philogène, une entrepreneure avec de grands rêves

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Une entrepreneure avec de grands rêves, Samantha Arielle Philogène croit trouver les clés de la réussite via l’internet. Membre actif de la société internationale MWR LIFE, cette jeune femme de vingt-trois ans reçoit et dispense des formations pouvant aider les jeunes à s’émanciper.

Samantha Arielle Philogène éprouve depuis son enfance un certain intérêt pour l’argent. À en croire ses parents, c’est quelque chose dont elle a hérité de sa mère. « On me dit souvent que ma mère était très débrouillarde, qu’elle cherchait toujours à gagner davantage », dit la jeune femme qui a perdu tôt sa mère. Elle a en effet grandi avec sa grand-mère, qui a bien pris soin d’elle et de son petit frère. Malgré la présence de cette grand-mamie, il lui manquait tout de même l’affection maternelle si importante dans l’épanouissement d’un enfant.

Arielle a en outre grandi avec la douce compagnie des livres car, dit-elle, elle n’avait pour amis que ceux offerts par son père. « Ces livres que je m’amusais à feuilleter étaient les seuls amis que mon père m’avait permis d’avoir », témoigne Arielle âgée de vingt-trois ans.

À Léogane, elle a fréquenté l’institution de Sainte Rose de Lima où elle a parachevé ses études primaires, et elle a bouclé ses études classiques à l’Institut Abellard. Quoiqu’elle ait toujours désiré consacrer sa vie aux sciences de la santé, notamment comme médecin, Arielle n’a jamais eu l’opportunité de réaliser son rêve.  « En fait, j’ai toujours chéri le rêve de devenir une imposante femme d’affaires, et de faire une carrière de médecin, affirme-t-elle. À la fin de mes études, j’ai postulé en effet à la Faculté de médecine de l’Université d’État d’Haïti, mais je n’ai pas réussi à l’intégrer »,  regrette Arielle qui a un tant soit peu appris quelques notions lors de son bref passage à l’Université Épiscopale d’Haïti. « Ma grand-mère ne digérait pas l’idée que je passe une année sans rien faire à la maison. Elle m’a inscrite à l’Université Épiscopale pour que j’y étudie les sciences infirmières. Mais je n’y suis pas restée », confie la jeune femme qui allait entamer plus tard des études en communication et relations publiques. En raison de l’insécurité qui sévit dans la capitale, elle s’est désistée. « Le fait est que je ne peux pas apprendre convenablement avec toutes ces tensions dues au kidnapping ou aux crises politiques », concède Arielle qui a décidé finalement d’emprunter une nouvelle voie d’apprentissage, via les nouvelles technologies.

La jeunesse et les opportunités de l’internet

« Vu les difficultés face auxquelles je me suis trouvé pour mes études supérieures, j’ai pris la résolution de fouiner sur le net. C’est ainsi que je suis tombée sur une grande opportunité », raconte la passionnée de l’entrepreneuriat. Une opportunité qu’elle n’a pas hésité à saisir. Elle en a profité pour étudier le marketing et l’entrepreneuriat. Elle est actuellement étudiante en Business management et va bientôt entamer un cursus en biochimie dans une université canadienne en ligne.

La marketeuse croit en en effet que les opportunités surgissent de partout sur la toile, et que les jeunes doivent par conséquent en faire une meilleure utilisation. « Il y a de nombreuses portes s’ouvrant vers le succès sur l’internet. Il n’y a pas que des niaiseries. Tout est là sur la toile », témoigne la formatrice en marketing, Samantha Arielle Philogène qui se plaît à se divertir en regardant des films intéressants et en écoutant de la musique.

Les réseaux sociaux et l’émancipation de la femme en Haïti

Selon les déclarations de Samantha A. Philogène, les réseaux sociaux peuvent être des atouts majeurs pour l’émancipation de la femme car, avance-t-elle, ils offrent des opportunités que l’on ne trouve pas facilement en dehors de cadre. « L’internet est un outil important dans l’émancipation de la femme. Il facilite en effet le développement relationnel, social, voire économique avec la création de son propre brand », rassure la consultante Arielle, mordue de lecture.

Toutefois, la marketeuse met en garde les internautes sur les dangers des réseaux sociaux. « Les réseaux peuvent tout aussi bien ternir la personnalité des jeunes femmes. Selon une étude, plus de 85% des femmes sont marginalisées sur les réseaux sociaux. Donc il faut être prudent dans son utilisation », prévient la jeune femme membre de la société internationale de voyage MWR life.

Par ailleurs, elle invite les jeunes à ne pas se laisser happer par l’univers virtuel qui n’a rien de réel. « Il faut qu’ils sachent que rien n’est gagné facilement, ils doivent travailler », suggère la pratiquante de la loi d’attraction et de la spiritualité.

Entre autres passions, Samantha Arielle Philogène aime à faire parler sa plume en écrivant tout ce qui lui passe par la tête, notamment ses brillantes idées et ses conseils Confiante quant à son succès, la jeune Philogène espère devenir une  femme influente dans le milieu des affaires.

Statler LUCZAMA

luczstadler96@gmail.com

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