Sophia Lamartinière, jeune étoile filante de la presse haïtienne
3 min readActuellement, en formation en Sciences Juridiques à l’École de Droit et des Sciences Economiques des Gonaïves, Sophia Lamartinière a hérité de la place de première dauphine à la première édition du concours de beauté et d’intelligence Miss Angélique en 2019. De là, elle fait son intégration dans le monde médiatique en décrochant un stage à Maghaiti en tant que présentatrice pour la chaîne de télévision numérique Alo Lakay TV de ce groupe.
L’ancienne étudiante qui a bouclé le cycle de formation en animation radio et télé à l’Institut de Formation en Communication et en Administration (ISNAC) dit s’être tombée amoureuse de la communication et du journalisme à la suite d’un événement plutôt tragique qui a fait pleurer tout Port-au-Prince. « C’est Ginoue Mondésir qui a grandi l’envie de faire la communication surtout le journalisme en moi. J’ai aimé son charisme et son air naturel dans ses présentations télévisuelles. Étant toute petite dans les miroirs de la maison, j’essayais de parler et de faire comme elle », martèle la jeune journaliste née le 3 juillet 1996 à Port-au-Prince.
Sophia Lamartinière qui a eu la chance de grandir dans une famille unie avec ses frères et sœurs puisqu’elle est l’avant dernière des 5 enfants évoque une enfance plutôt heureuse. Elle souligne que ses expériences dans un premier temps à Maghaiti et présentement à Top Haïti sont parmi celles les plus fulgurantes de la carrière qu’elle entame dans le monde de la presse. Elle compte les séquences de présentation pour la chaîne Alo Lakay TV dans les périodes pré-carnavalesques de cette année comme les réalisations à succès inscrites dans son curriculum vitae.
Sur son devenir dans le domaine de la presse, Sophia Lamartinière affirme viser grand. « Être une référence dans ce milieu. Je veux couronner ma vie en me rassurant avoir laissé quelque chose pour la génération à venir », déclare-t-elle. Sans vouloir passer des autres à ses confrères et ses consœurs, elle blâme sévèrement certaines pratiques dans le milieu journalistique dans le pays qui tendent à ternir l’image de cette profession ô combien noble. Les journalistes de nos jours, souligne Lamartinière, oublient que leur rôle premier consiste à informer la population et rien de plus.
« Aux jeunes journalistes haïtiens, je dirai qu’être journaliste n’est pas un métier facile. Pour y arriver, il faut vraiment aimer la profession en y mettant de l’amour, du courage et de la volonté », précise Sophia Lamartinière en faisant savoir que par-dessus tout il convient d’avoir la vocation pour être journaliste.
La journaliste qui opte également pour une carrière dans la mode dit suivre, en guise de modèles présentement dans l’exercice du journalisme en Haïti, la comédienne Gaëlle Bien-Aimé ainsi que le Président Directeur Général (PDG) de Top Haïti.
Par rapport à la situation du pays qui est très précaire, elle exprime le vœu à tous et à toutes en leur disant de tenir le coup car les temps difficiles sont là afin de mieux apprécier les beaux temps à venir car le pays ne pourrait en aucun cas rester ainsi.
Godson LUBRUN