Une réouverture à distance, la dernière option de l’Université d’État d’Haïti pour sauver l’année académique
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Dans le but de sauver l’année académique en cours, le vice-recteur aux affaires académiques de l’Université d’État d’Haïti annonce que des cours à distances à l’intention des étudiants pour le début du mois de mai est la dernière carte à jouer. Hérold Toussaint a même précisé qu’une rencontre a été faite le mercredi 15 avril 2020 avec les acteurs concernés autour des différents mécanismes à considérer pour rendre facile la démarche.
Après avoir annoncé des pourparlers avec le conseil de l’Université, le vice-recteur à déclaré que les cours seront repris à distance au niveau des différents facultés de l’UEH. « Lors de la rencontre, nous avions discuté sur les difficultés que nous pourrions rencontrer dans la mise en marche de ce projet et nous avions trouvé une formule pour reprendre les cours en mai. Sauver l’année académique est notre plus grand souci » a-t-il précisé.
Tenant compte des problèmes majeurs comme le manque d’électricité, l’Internet ou les téléphones intelligents que l’Université pourrait faire face, le professeur Toussaint pense que des efforts gigantesques doivent être consentis pour l’aboutissement du projet afin d’avoir une meilleure adaptation au contexte actuel. Des matériels techniques seront disponibles pour les professeurs pour le bon déroulement des cours, une liste de professeurs accompagnés de leurs syllabus pour chaque cours sera renvoyée aux responsables de décanat de chaque faculté.
Entre-temps, le vice-recteur salue certains professeurs qui étaient déjà rentrés dans la dynamique de cours à distance. »Pour la méthodologie et l’évaluation des étudiants, des discussions autour de ces points n’ont pas encore lieu. Il revient, cependant, à chaque professeur de définir leurs propres méthodes pour l’application des cours, poursuit le vice-recteur.
En définitive, une nouvelle rencontre est prévue pour mardi 21 avril 2020 avec le corps afin de régulariser certains points du projet.
Pour les entités dans les provinces, une méthode spéciale est à discuter, conclut-il.
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