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Les promesses d’Ariel Henry accélèrent la dégradation de la situation

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En dépit des promesses du premier ministre haïtien, Ariel Henry, la situation se complique en Haïti. En effet, à environ une semaine depuis qu’il avait promis une amélioration dans la chronique crise du carburant, la situation n’a pas bougé. Au contraire, les bandits ont capturé près d’une dizaine de camions et enlevé pas moins de quatre chauffeurs. De surcroit,  des hôpitaux ferment leurs portes et des entreprises  commerciales revoient leurs horaires de fonctionnement.

Entre autres dimensions prises par la crise, c’est le déficit de vérité qui caractérise les discours des autorités. À mesure qu’ils communiquent, la situation ne cesse de s’aggraver. On dirait un stimulus lancé aux bandits pour les défier.

Les promesses non tenues du chef de la primature sont légions. Il emprunte la même voie que le chef de l’état défunt, Jovenel Moïse. La différence, c’est qu’il est, apparemment plus faible que le président assassiné. Il est systématiquement mis en défis par les gangs armés, notamment le G9 qui lui a refusé l’accès au pont-route le 17 octobre dernier, qui vient de lui lancer un ultimatum pour démissionner et qui prend en otage le terminal Varreux malgré les engagements du PM de sécuriser les principaux axes afin que les camions puissent circuler en toute quiétude.

Le constat est probant. La situation n’a pas bougé d’un iota, sinon, elle ne fait qu’empirer. Les stations de services peinent à recevoir les produits pétroliers pendant qu’à Martissant, les gangs ont intercepté pas moins de 9 camions citernes et kidnappé environ 4 chauffeurs transporteurs.

Des entreprises commerciales, financières et des hôpitaux baissent pavillon

Le plus récent des cas est l’hôpital Bernard Mevs qui annonce sa fermeture provisoirement. Il rejoint, celui du nord qui avait déjà au courant de la semaine agir de la sorte. La cellule de production d’oxygène dans les nippes, elle aussi est dysfonctionnelle sans compté d’autres centres qui se préparent à augmenter la liste pendant que le pays est en proie à une flambée de corona.

Du Coté des entreprises commerciales, elles sont nombreuses à réduire leurs horaires de fonctionnement. Tout ça, faute de carburant. Dans la foulée l’association professionnelle des banques (APB) annonce la mesure la plus imprévisible. Les banques commerciales ne fonctionneront que trois jours par semaines (lundi, mercredi et vendredi). Cerise sur le gateau, leurs horaires aussi seront revus.

Olry Dubois

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