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Lutter contre toutes les sortes de violence envers les femmes et les jeunes filles en République Dominicaine

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Officialisée en 1977 par l’Organisation des Nations Unies, la journée pour les droits des femmes couvre plusieurs événements ayant comme objectif de célébrer les avancées des droits des femmes. Et depuis, le 8 mars qui est une journée de rassemblement à travers le monde et l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes, les groupes et associations de femmes militantes préparent des événements partout dans le monde pour : fêter les victoires et les acquis et faire entendre leurs revendications. Malgré tout, on n’arrive pas encore à mettre fin à toutes sortes de violation des droits des femmes, et l’un des points qui nous intéresse aujourd’hui, c’est la situation des femmes haïtiennes en République Dominicaine.

Dans les zones frontalières entre Haïti et la République Dominicaine, on constate que les femmes et les filles se trouvent dans une position de vulnérabilité en raison de leur sexe et de leur condition de potentielles migrantes. Les violences dont les femmes sont l’objet, ont de grandes conséquences sur leur vie personnelle, sur leur entourage immédiat, ainsi que sur la société dans son ensemble. Étant affectées, tant au niveau de leur santé physique que morale, elles continuent à en souffrir longuement.

La violence contre les femmes haïtiennes en République Dominicaine prend des dimensions alarmantes. Ce qui fait que, quasi quotidiennement, des Haïtiennes sont victimes d’extorsions de fonds, d’assassinats, de viols. De plus, depuis des mois, les femmes haïtiennes enceintes sont pourchassées comme des bêtes sauvages, victimes de racisme. Les militaires dominicains violent leur droit fondamental à la santé génésique, ainsi que leur droit reconnu par les conventions internationales.

Et notre cri à l’occasion de cette journée internationale des droits de la femme, c’est d’exiger que les autorités dominicaines mettent fin à leur chasse-poursuite contre les Haïtiennes et respectent les conventions internationales en la matière. Car, tout cas de force majeure ou de sinistre qui menace la vie ou le bien-être d’une personne est puni par la Convention internationale sur la protection des droits de tous les migrants et des membres de leur famille.

Flore Diessica ETIENNE                 

Responsable Des Relations Externes

SUCCESS WOMEN HAITI

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