Sept (7) fonctionnaires du Ministère des Affaires Étrangères et des Cultes sont accusés de corruption
2 min readYves Rody Jean, Éric Cheresca, Glaude Henry, Ronald Beldor, Judith Exavier, Kerby Alcante Desormaux et Kerby Alcantara Desormaux, accusés de corruption et autres infractions assimilées, sont activement recherchés par l’Unité de Lutte contre la Corruption (ULCC).
Ces sept fonctionnaires de la diplomatie haitienne sont recherchés pour une affaire de corruption. Parmi eux Yves Rody Jean, chargé d’Affaire a.i. de l’Ambassade d’Haîti en République Dominicaine, Eric Cheresca, Ministre Conseiller à l’Ambassade d’Haîti en République Dominicaine. Concernant Glaude Smith, il était administrateur de l’Ambassade d’Haîti en République Dominicaine. Ronald Beldor, Conseiller à l’Ambassade d’Haîti en République Dominicaine. Le Chef de Poste au Consulat général d’Haîti à Santiago, Judith Exavier, figure aussi parmi ces sept fonctionnaires. Kerby Alcante Desormeaux, 2ème Secrétaire à l’Ambassade d’Haïti en République Dominicaine et Kerby Alcantara Desormeaux de nationalité dominicaine , Entrepreneur, numéro de Cedula 224- 0036121- 2, complètent cette liste.
Me. Claudy Gassant, Directeur Général de l’ULCC, a adressé en date du lundi 9 décembre 2019, une correspondance au Ministre des affaires etrangères et des cultes Edmond Bocchit pour l’informer qu’une commission d’enquête, dûment mandatée par le DG de l’ULCC souhaite le rencontrer ce vendredi 20 décembre 2019.
Selon la correspondance, cette enquête en cours fait suite à l’incident survenu à Jimani le 7 décembre 2019 impliquant le chef de poste au Consulat de Santiago, en l’occurrence Mme. Judith Exavier.
Le titulaire de l’ULCC a déploré par ailleurs, le fait que le MAEC, a refusé de mettre à la disposition de l’ULCC les rapports du 17 et 18 décembre 2019 et la sommation du MAEC en date du 12 décembre 2019, dressés contre les diplômates supçonnés d’activités commerciales et en violation de la Convention Interaméricaine, des Conventions des Nations Unies contre la corruption et d’autres textes internationaux ainsi que la loi du 12 mars publié le 9 mai 2014 portant prévention et repression contre la corruption, qui constitue une entrave au bon fonctionnement de la justice au regard de l’article 21 de ladite loi.