Berson Benoît gagne sa vie en confectionnant des sacs à dos
3 min readDepuis 6 ans, un jeune garçon nommé Berson Benoît, gagne sa vie en fabriquant des sacs à dos et en les vendant à un grand nombre de personnes. Passionné de ce qu’il fait, Benoît veut atteindre l’apogée de son rêve qui est de vendre ses sacs à dos un peu partout à travers le monde. La qualité de son travail met la joie dans le cœur de ses clients, toujours satisfaits.
Nombreux sont les jeunes pétris de talents qui font parler de leurs œuvres. Benoît, âgé de 22 ans, est l’un des prodiges de sa génération, qui ne veut pas être dépendant de ses parents. Pour s’assurer de son pain quotidien, il fabrique des sacs à dos de toutes sortes afin d’apporter de l’aide à sa famille.
« Ce n’est qu’en 2015 que j’ai décidé de fabriquer des sacs à dos. Avant je demandais toujours de l’argent à mes parents pour trouver de quoi me mettre sous la dent. La situation me paraissait compliquée. Je devrais faire quelque chose de ma vie », avoue Benoît.
Passionné, Benoît, né le 14 décembre 1998 au village de Dieu, ne veut pas abandonner malgré les difficultés rencontrées. S’il est vrai que pour certains le découpage n’est pas facile, il ne veut prêter l’oreille qu’à ceux qui le comprennent et qui croient en son rêve qui est de devenir propriétaire d’un grand atelier fabriquant des sacs à dos pouvant être vendus dans le monde entier.
Un jeune ami de ce dernier, qui n’a pas voulu révéler son identité, ne cache guère ses appréciations pour les travaux de Benoît. « Il fait très bien ses valises. J’ai eu la chance de le rencontrer à une Journée des talents à l’Association des Sauvés par la Grâce (ASSAG), ce jour-là j’ai été impressionné par son savoir-faire », confie ce jeune à la rédaction de Le Quotidien News.
En terre voisine, là où se trouve Benoît depuis le début de l’année 2020, il poursuit ses objectifs et cherche à créer son propre atelier de travail. Le jeune homme, originaire de Port-au-Prince, estime que les gens ont aussi besoin de chaussures, il se met à en fabriquer pas mal. «Un jour, un homme m’a dit qu’il aimait mes valises et il m’a demandé de lui en fabriquer quelques-unes. Lui, il savait faire des chaussures. Je lui ai demandé de m’apprendre à en faire aussi. Ayant son accord, j’ai commencé à me perfectionner en essayant de faire plusieurs modèles », a raconté ce jeune.
« J’ai toujours eu beaucoup de passion pour les travaux manuels. Je crois que je peux devenir riche. J’ai rencontré des difficultés au moment où j’étais à l’école. Parfois j’étais obligé de passer la nuit à Léogâne où se trouvait mon école, mais j’ai gardé l’espoir », poursuit-il.
Josué Benjamin